Sociologie Politique 2006 - 2007

Bibliographie :

Braud : Montchrétien (2006)
◊ Denquin : « Introduction à la science politique » Hachette Fondamental
Leclercq : Eyrolles
Lagroye : « Sociologie Politique » FNSP et Dalloz

Sujet de trois questions de cours ou éventuellement un commentaire : on choisit deux questions.
Soigner l’introduction des réponses aux questions et il faut construire le reste de la question. Trouver un plan : parties, divisions. Construire la réponse.
Soigner l’orthographe et l’écriture.

Deuxième session : deux questions : une question au choix.
Mêmes conseils.

Introduction :

Par rapport à l’expression sociologie, si on reprend le sens on s’aperçoit que socio renvoie à la société, logie renvoie à logos à la parole le discours la recherche.
Par rapport à la politique, polis renvoie à la cité.
La dénomination de sciences politiques apparaît aussi. Derrière ce choix, il y a une position particulière concernant la sociologie en tant que science humaine. Les sciences politiques restent une branche de la sociologie.
La sociologie est l’étude des faits sociaux.

Pour les sociologues, la société globale repose sur une existence de systèmes religieux, politique. Ce système politique va faire l’objet de recherches.
Il y a plusieurs dangers qui continuent à marquer la sociologie :

• L’ethnocentrisme

On a le danger de l’ethnocentrisme c'est-à-dire que le sociologue chercheur a tendance à analyser une société dans ce cas avec ses propres valeurs, sa propre culture, son propre système de pensée ; il va être très subjectif par rapport à la société étudiée. La sociologie s’est développée en France à partir du 19ème donc c’est une science relativement récente. Les 1ers sociologues vont avoir tendance à prendre comme référence leur propre société leur propre expérience politique pour développer leurs travaux sociologiques. Exemple d’ethnocentrisme : Vont être affectés par cela les pays non européens qui d’ailleurs dès le 18ème avec les Lumières étaient qualifiés de « barbares ». Ces pays n’avaient pas le degré de civilisation que connaissaient les pays européens. En s’appuyant sur les travaux de Darwin sur l’évolution des espèces (les espèces s’adaptent au milieu pour survivre), les humains devaient s’adapter à leur milieu : idée de Marx et on peut donc les appliquer au politique (partir de la tribu pour arriver à l’Etat Nation.

La tribu est un système primaire au point de vue de l’organisation politique. Des travaux montrent que dans la tribu des Cherokee avaient les prémices d’un système confédéral, les grands chefs de ces tribus se retrouvaient dans un conseil pour discuter des questions politiques. Dans la France du 19ème, on était en retard par rapport à ce système et il faudrait attendre les Guerres Mondiales pour voir une Europe avancer sur le thème du fédéralisme et du confédéralisme. Si on regarde du coté de l’Amérique Latine, les Incas et Mayas avaient des formes d’organisation politique relativement de ce qui faisait à l’époque en Europe. Au Ghana et en Éthiopie, la monarchie va gérer des ensembles géographique et démographiques important. Au Ghana le dernier roi en place avant la colonisation faisait déjà une utilisation de l’imprimerie.

L’a priori envers les pays en développement et autres continents va commencer à évoluer à partir des colonisations britanniques, françaises Mais il reste encore des traces.
• La légitimité de la sociologie

Le père de la sociologie au 19ème est A. Comte. Il a commencé à travailler avant Marx. Ce dernier est le 2ème grand sociologue à avoir marquer le 19ème.
Ces sociologues ont pour souci d’assurer la légitimité de la sociologie. Il faut rendre la science acceptable aux yeux du grand public et des autres grands chercheurs.

Il s’agit aussi, selon Comte, grâce à la sociologie d’apporter des solutions aux gouvernants pour rémédier aux problèmes sociaux du 19ème en particulier en France ( en aprticulier depuis l’exécution du père en 1792 on estime que le France au plan social n’est plus en équilibre, elle doit être refondée sur de nouvelles bases, il s’agit de jeter les bases d’une nouvelle société française qui tiendrait compte de la révolution).
Auguste Comte et les sociologues pour bien montrer qu’ils tiennent compte de la révolution et la nouvelle réalité sociale vont d’abord rejeter les anciennes explications du fondement du monde (magie, religion)

Exemple : le Roi de France pouvait guérir les maladies de ses sujets à partir du moment qu’il était couronné des mains de Dieu. Les romains, en droit romain, avaient pour chaque procédure des formules qui avaient un sens magique qui relevait de la religion. Ces formules procédurales avaient ainsi un sens juridique et magique.

Pour les sociologues il faut oublier les explications du monde. Les sociologues vont en fait se tourner vers les sciences, en particulier les sciences exactes, pour jeter les bases de cette nouvelle science humaine afin de trouver les explications scientifiques à la place des explications religieuses et magiques. Les sciences exactes sont les mathématiques mais aussi la biologie, l’astrologie et cela s’est aussi poursuivi en économie. On intègre dans l’économie les mathématiques contrairement à Marx qui est tourné vers la philosophie (ancienne génération). En sociologie, le mouvement est similaire : au fur et à mesure qu’on avance vers le 20ème la philosophie laisse la place aux sciences exactes.

Concrètement tout ce qui est religieux magique était au départ relativement négligé par les sociologues. A l’heure actuelle, il y a une évolution : une branche de la sociologie traite de la religion et en ce qui concerne la magie les ethnologues et anthropologues s’intéresse au phénomène du chamanisme dans des tribus reculées.

La sociologie politique s’intéresse au fonctionnement du système politique. Le système politique est l’ensemble des rôles sociaux organisés à des fins très diverses et qui maintiennent leur autorité par un certain degré de contrat.
Exemple : cette définition ne tient pas compte du cas de la tribu. Il s’agit d’une définition pour un certain type de société. On a des tribus où le pouvoir politique n’existe pas, on désigne un chef au hasard pour riposter contre l’ennemi.
Plusieurs définitions de la sociologie politique existent.
Cotte Millet : « Est politique un groupe de domination dont les ordres sont exécutés sur un territoire donné par une organisation administrative qui dispose de la menace et du recours à la violence physique ». Il y a d’autres moyens de faire exécuter des ordres à une population : les instruments financiers. Le cas palestinien l’instrument financier a vite atteint ses limites.

Si on en revient à un niveau infime, Denquin parle de science politique. Ce sont des auteurs plus proches du droit constitutionnel donc ils sont marqués par la philosophie. Une définition se rapproche de cette position : Prénaud : « La sociologie politique est l’étude de l’Etat et de ses institutions ». A partir du moment où on étudie l’Etat on est quasiment dans le droit constitutionnel.
Duverger va ramener le politique à la notion de pouvoir : le pouvoir est davantage un instrument qu’un des fondements du politique. (Que fait-on du pouvoir quand on l’a ?).

Un des leaders du parti radical de gauche qui était prof d’université Schwartzenberg a introduit la sociologie politique américaine en France. Le modèle des campagnes américaines arrive aussi en France. (Exemple de la campagne de 1965 en France avec Le Cannet, 1er candidat à la présidence française qui a utilisé les méthodes marketing américaines)

Schwartzenberg va permettre aux sociologues français de dépasser l’analyse statique des autres auteurs français (Duverger Prénaud) pour adopter d’autres approches : l’analyse systémique (Easton ; on parle de système politique), l’analyse fonctionnaliste (Parsons ; le politique doit remplir un certain nombre de fonctions), l’analyse modéliste (Merton)

Si on résume le champ d’analyse de la sociologie politique : on a 3 grands domaines.

• Le champ politique : l’étude des partis politiques, la sociologie électorale l’analyse systémique structurelle et les différents types d’autorités développés par Max Weber (auteur à connaître pour l’examen !!).
Weber a réagi contre Marx et a permis aux européens de développer une autre approche par rapport à Marx

• L’étude des fonctions politiques : c’est l’analyse fonctionnelle des phénomènes politiques, la culture politique et la socialisation politique.
Exemple de socialisation politique : quand le Conseil Général a fait fonctionné le conseil général des jeunes c’est un élément qui conduit à la socialisation politique des jeunes et des adolescents. Les partis devraient aussi jouer ce rôle, l’Etat le fait parfois et aussi l’école : mais est ce suffisant ?

• La dynamique politique : c’est l’action politique


Le sociologue ne va pas s’en tenir à l’observation de ce qui existe sur le papier. Si on prend l’exemple de la constitution et des pouvoirs (législatif judiciaire) qui en découlent, le sociologue va aller au-delà pour voir comment fonctionne réellement le système politique : le pouvoir est-il réellement démocratique ou confisqué aux mains de quelqu’un ?

On doit trouver un équilibre entre une approche macrosociologique (étude des institutions) et microsociologique (on regarde le fonctionnement de la société à travers les yeux du citoyen) : cela signifie tenir compte de l’individu et des institutions.

Wiener a été un des 1ers à adopter une approche systémique et intégrer les dernières avancées technologies (calculateurs, ordinateurs…)
Les auteurs ont été marqués par la technologie et celle des avions (boite noire chargée du pilotage automatique)

Exemple : en 1956 les américains vont créer la société pour le développement des recherches systémiques. Il faudra attendre 1971 pour que la branche française soit créer l’association française pour le développement de l’analyse des systèmes et la création d’un organisme international en 1972 à Vienne en Autriche qui regroupait toutes les branches (française, américaine…).

Pendant longtemps les chercheurs marxistes ont été relativement influents en France. C’est un facteur qui a pu freiner l’arrivée des autres chercheurs en France.
L’analyse des structures va être développé en France par les philosophes et les linguistes. Ce n’est que plus tard qu’il va être porté sur la politique.
Chapitre 2 : Partis politiques et idéologie


Sous l’ancien Régime, la position des femmes et notamment dans le cas du droit de vote était reconnu pour quelques unes avant la Révolution Française et sera totalement supprimé après la Révolution Française.

Les femmes vont se battre au 1er rang. Opposition des femmes contre le roi, club des femmes, auteurs femmes qui vont écrire sur le droit des femmes. Les femmes sont présentes en politique.
A partir de Robespierre, les femmes vont faire le choix du mauvais camp. La reine va être soit décapitée ou guillotinée. On va ensuite voir revenir l’image de la femme au foyer.
Les clubs politiques vont fermer.

Avec le Code Napoléon, on va voir le triomphe de l’image du père et de la femme dans son foyer. Les femmes vont subir l’époque napoléonienne. La révolution de 1848 va faire naître quelques espoirs mais ces espoirs seront surtout par rapport à la femme de Napoléon III. Mais le droit des femmes n’avance guère sous le Second Empire.
Sous la 3ème république, le vote des femmes est bloqué par le Sénat. Il faut attendre De Gaule et la libération de la France pour que le droit des femmes soit reconnu et qu’elles puissent voter pour les grandes consultations en particulier celle de 1946.

Il y a donc déjà un clivage droite/gauche pour la position de la femme dans la société. Mais ce clivage n’est pas suffisant : d’autres facteurs interviennent. Il y a eu l’influence de l’église catholique en France avant même la séparation des pouvoirs religieux et politiques.
Exemple : 400 000 religieuses dans l’Eglise mondiale et aux alentours de 200 000 pour les hommes. Certaines femmes ont joué de grands rôles dans l’Eglise catholique mais c’est toujours derrière l’image de l’homme.

Il y a d’autres sujets tels que la colonisation, le racisme qui ne s’expliquent pas uniquement par le clivage droite/gauche.
L’antisémitisme était au départ du coté gauche mais à partir de l’affaire Dreyfus on passe vers la droite.

Un parti va développer des idées et des valeurs pour opposer une réforme de la société une meilleure gestion du système politique. Cette idéologie va varier d’un parti à un autre. Le clivage va être particulièrement marqué lors de la Guerre Froide.
Avec la chute du mur de Berlin on a parlé de la mort des idéologies à partir du moment où l’idéologie marxiste a montré ses limites c'est-à-dire son aptitude à changer la société.

Le bonheur des citoyens : on peut introduire des réserves à cette notion.
On a d’un coté les citoyens et de l’autre les métèques. On a toujours eu dans l’idée de discriminer les individus
.
Il y a encore une divergence possible : les partis politiques sont généralement divisés sur les moyens d’assurer ce bien être. Avec la mondialisation on peut se demander si le libéralisme est devenu une idéologie dominante n’a pas triomphé quant à l’éventail des moyens utilisés pour assurer ce bien être. Exemple de la Loi du Marché.

On peut s’interroger sur la notion de démocratie au sein de la mondialisation. Ce n’est pas parce qu’une population adhère au libéralisme que d’autres pensées ne peuvent exister.
On peut parler d’ENArchie (ENArques) qui tiennent une grande place dans l’administration : Chirac, Royal sont passés par l’ENA.

La sociologie politique avait sous-estimé le pouvoir de la religion dans le système politique.
Il y a donc une production individuelle de l’idéologie. L’individu va constituer lui même son idéologie. Que ce soit en dehors des partis ou à l’intérieur du parti qui peut être aussi un groupe religieux. A une certaine époque, il y avait une confusion entre syndicalisme et politique.
La production individuelle peut être aussi de la vie quotidienne. A travers les discours et les échanges qu’il peut avoir peut influencer son entourage et vice versa. Auparavant, il y avait le poids du père.

A l’intérieur du parti, l’individu peut exercer une influence c'est-à-dire qu’il peut interpréter dans un certain sens les valeurs du parti. Il peut donc les remettre en cause, les discuter, les critiquer ou les appliquer à la lettre.

Exemple : si on a un parti qui lutte contre les discriminations. Sur le plan local il peut y avoir un écart entre ce que pratique le parti et l’idéologie défendue. On cite le cas du parti communiste et de l’envoi de bulldozer dans la ceinture de la ville de Paris pour détruire certains édifices. Cette action n’est pas reconnue par le parti national, le maire est intervenu de lui même. Chaque individu peut agir plus ou moins sur la vie politique en général.

A l’inverse, les institutions comme l’école peuvent développer, favoriser une certaine idéologie. L’école est un lieu stratégique. Les personnes sont durablement marqué par la socialisation durant la petite enfance d’où la tentative de certains pays d’essayer de contrôler cette socialisation.
Exemple : La Pologne envahie par l’Allemagne et la Russie. Une des mesures a été de mettre l’Allemand et le Russe en langue nationale. Avec la Russie, il y a eu une mise au ban de la religion catholique. Avec le régime de Mussolini, la personne est prise en charge par le parti de sa naissance jusqu’à son décès.

Les enfants sont pris en charge très rapidement par les partis de jeunesse dans l’Italie fasciste mais aussi en France sous Pétain. Ce n’est pas un phénomène propre aux dictatures : en France le débat sur la laïcité a des conséquences. Les mouvements laïques ont voulu encadrer la jeunesse avec les mouvements scouts laïque. L’Eglise protestante et autres ont lancé elles aussi des mouvements scout pour prendre en charge les enfants dès leur sortie de l’école.

L’exemple de la démocratie chrétienne qui s’est développée dans l’Europe Orientale avec le soutien de l’Eglise catholique. Dans les autres pays que la France, cela a été repris mais en France c’est avec un autre sigle : le Mouvement Républicain Populaire. Ce mouvement était pro européen : Europe de la démocratie européenne et il a été lancé durant l’époque de De Gaule qui était plutôt nationaliste et qui n’était en faveur de ce mouvement.

On retrouve le MRP dans l’UDF actuel. La composante chrétienne n’a plus le même poids, l’influence religieuse a reculé aussi dans les autres pays (Italie…)

A coté des partis, des associations, l’Etat a un poids non négligeable. L’exemple de la IIIème République qui a prôné le principe de laïcité.

Le parti politique qui est par définition porteur d’idéologie est marqué par son histoire mais aussi par les individus qui le composent. Si on étudie les fonctions du parti politique, on a parmi elle, l’expression des attentes des citoyens mais aussi il s’agit de structurer cette opinion pour remporter les élections. C’est la fonction « attrape-tout » développée par les sociologues américains, c’est le programme qui ratisse le plus large et le plus politiquement correct. En France, on pourrait penser au parti socialiste et l’UMP. Il y a d’autres partis qui ont pour vocation de rester dans l’opposition qui défendent le peuple et les difficultés rencontrées par le peuple, leurs attentes. Les sociologues font référence à l’histoire romaine où il y avait des représentants du peuple (la plaine) chargés de défendre leurs intérêts. Ils étaient célèbres par leur capacité orale mais le pouvoir réel restait bien aux mains du Sénat et de l’empereur. C’était des personnes dans l’opposition qui exprimaient une réalité sociale.

En France, on pense au FN et aux partis extrémistes et à une certaine époque, le parti communiste. Actuellement, le parti communiste est difficile à cerner : avec Mitterrand c’est devenu un parti au gouvernement ; il est donc partager entre 2 stratégies (peuple et gouvernement). L’électorat communiste est en perdition. En 1946, il était autour de 26% et actuellement il est loin de ce pourcentage (jusqu’à 3%). Peut-on blâmer la stratégie du parti communiste ? Il a raté des événements majeurs (mai 68, le printemps de Prague). Le parti communiste a lancé l’euro communisme qui à un temps a marqué l’électorat mais cela n’a pas tenu.

Une autre fonction du parti politique : la fonction information de l’électorat et de l’opinion publique. S’il s’agit d’un parti d’opposition (critique de la politique gouvernemental) et s’il s’agit d’un parti en accord il défendra les idées. L’idéologie est présente dans cette fonction d’information : on va analyser la réalité sociale à partir de l’idéologie défendue dans le parti. Pour les marxistes, on fait référence à la lutte des classes pour analyser la réalité sociale.
Cette idéologie fait aussi partie du programme du parti. Il est là pour contenter l’électorat, redresser la situation du pays…

Parfois le choix idéologique n’est pas expressément développé. Dans le programme on ne fait pas explicitement référence aux idées. Il est plus difficile pour le citoyen, l’électeur de comprendre le but du parti, son objectif. En particulier, s’il s’agit d’attirer le maximum de monde, il va dans son programme faire des gestes en faveur des chasseurs, des mères au foyer, du 3ème age (programme « attrape-tout »). Exemple : en matière d’écologie, tous les partis ont intégré une dimension écologiste à leur programme. Est-ce vraiment sincère ou bien est ce de l’attrape-tout ?
Dans ces cas le citoyen a vraiment du mal à choisir. Il y a bien des clauses dans les programmes (personnes âgées, écologie, chasseurs) mais est ce que cela correspond vraiment au projet du parti ?

La mondialisation peut influencer certains partis et influer sur le libéralisme (institutions telles que l’OMC, la Banque Mondiale)

L’idéologie peut se retrouver dans le statut du parti. Peu de personnes des partis connaissent les statuts de leur parti. Le citoyen peut avoir une idée relativement objective de l’idéologie du parti, il doit plus se tourner vers le statut du parti que vers son programme qui est là pour le faire réussir. Dans les partis extrémistes, il s’agit d’être direct et d’avoir un impact.

Quelle est la spécificité de la France ?
Contrairement aux USA, les clivages idéologiques ont été pendant longtemps beaucoup plus marqués en France qu’aux USA c’est pour ça qu’il est possible d’évoquer la fin des idéologies aux USA pour les chercheurs américains alors qu’en France ce n’était pas le cas. A l’heure actuelle, les clivages idéologiques restent importants en France même s’ils ont reculé en particulier même si on s’appuie sur des thèmes pour classifier les partis.
Si on prend par exemple le thème de l’Europe, on a les partis favorables tel que l’UDF et les partis plus réservés tels que l’UMP qui a demandé une redéfinition, le FN…
Au niveau du clivage historique, la révolution russe de 1917 a eu des impacts jusqu’à la vie politique française.

Section 1 : Choix idéologiques et clivage Droite/Gauche de la révolution française (1789) à la Seconde Guerre Mondiale

On parle de choix idéologique qui est compatible avec la dictature. La démocratie permet de pouvoir s’exprimer et d’accéder à des idéaux.

Il y a eu l’époque des partis interdits, des urnes truquées. Au 19ème, il y avait le candidat officiel de l’Etat qui avait une affiche à la couleur spécifique. Sous Napoléon 1er on devait voter sur un registre avec son nom et son choix de vote donc tout le monde connaissait le choix du votant.

L’aspect démocratique du régime est particulièrement important pour la vie politique d’un pays et l’expression des choix politiques. En 1789, s’est développé un véritable clivage idéologique (entre ceux qui en sont et ceux qui n’en sont pas : c'est-à-dire ceux qui font partie de la nation, ceux qui travaille pour la nation ce qui excluait la noblesse et le clergé). Le tiers-État (en particulier les bourgeois) va développer une véritable idéologie fondée sur la nation, qui doit détenir le pouvoir politique par le biais de ses représentants. Il va y avoir après une épreuve de force politique.

Dans les chambres, la noblesse représentait 1 le clergé 1 et le Tiers-état représentait 1 (il représentait 1/3 à l’Assemblée Nationale) avant la Révolution. Le Roi va devoir accepter le fait que le Tiers Etat ait une place de 1 à l’Assemblée et plus tard, la création de la Constitution.
Au 19ème on aura toujours des nostalgiques de l’Ancien Régime.
Exemple : le film « Jacquou le Croquant » affrontement paysan et nostalgique de l’Ancien Régime. C’est la réalité des années 1800.

Mais en 1792, tout était déjà joué.
Ce clivage idéologique n’est pas le seul (exemple des femmes).
Les femmes nobles pouvaient voter quand le mari était décédé ou bien elles étaient célibataires. Le droit de vote leur était accordé sous l’Ancien Régime. Mais les hommes pouvaient voter directement mais les femmes devaient donner un mandat à un homme pour qu’il vote à sa place. Le mandat est un acte obligatoire (l’homme est tenu de respecter le choix).

A la révolution, ce droit de vote a disparu. C’est un 1er retour en arrière pour les femmes. Le 2ème intervient avec Robespierre qui impose le retour des femmes au foyer. Le 3ème retour en arrière est le Code Civil de Napoléon 1er. C’est un recul de la condition de la femme.
Très rapidement, le droit de suffrages va être limité à certains hommes.
Sous la révolution française un autre clivage va apparaître et qui existe toujours d’une certaine manière avec Bayrou. C’est le clivage entre fédéralistes et partisans d’un Etat unitaire avec les jacobins.

Au niveau de l’Assemblée Nationale, cela se traduit différemment. Les montagnards sont les représentants de Robespierre. On a les girondins et ceux de la plaine sont les centristes qui suivent le courant dominant et faire la balance entre montagne et gironde.
Robespierre en arrivant au pouvoir va éliminer les girondins. L’élite des femmes était dans le camp des girondins. Avec Robespierre, les femmes disparaissent du pouvoir.
Mais Robespierre va faire l’objet d’un coup d’Etat et sera guillotiné. Le clan des montagnards va être éliminé mais on va avoir encore le clan des crétois (crête du coq) ce sont des personnes relativement extrémistes mais qui vont être éliminé de l’Assemblée Nationale.

La plaine n’était pas relativement attiré par le pouvoir et savait que la place de dirigeant était risquée. Elle va désigner quelques uns des leurs pour contrôler la constitution du directoire (5 directeurs). Pour mettre en place ce nouveau régime on fait appel à l’armée c'est-à-dire Napoléon et on se retrouve sous l’Empire. Il va écarter la plaine du pouvoir pour devenir Empereur des Français.
Le fédéralisme va disparaître de la scène politique française car on l’élimination physique des chefs du pouvoir fédéraliste. Napoléon a mis en place un Etat unitaire, pour plus de facilités à être administré (préfets et sous préfets)

Napoléon ne fait pas disparaître les notables, il en créé de nouveaux et confisque le système démocratique à son profit. Il y a bien un Parlement mais sur le papier. Les élections sont organisées d’une manière qu’elles bénéficient à Napoléon. Le parlement est pluri caméral (plusieurs chambres) et on le retrouve dans des pays communistes (Chine)

Autre clivage idéologique pour l’esclavage et contre.
Une partie de l’Assemblée National va être favorable à l’abolition de l’esclavage qui finira par être prononcée par l’Assemblée Nationale mais qui ne sera jamais appliquées dans les Mascareignes, uniquement aux Antilles. Cela permettra aux antillais de participer à la Révolution, de contribuer à l’effort de guerre révolutionnaire, de développer une élite antillaise qui devra remise au pas par l’armée française au moment du rétablissement de l’esclavage par Napoléon.

On a des révolutionnaires qui sont pour l’esclavage qui ont pu compter sur la femme de Napoléon. Ces groupes de pression sont présents à Londres, à Paris. D’autres groupes de pression eux sont favorables à l’abolition.

Dès le Moyen Age il y a eu des soulèvements populaires contre les classes possédantes (clergé, noblesse). On a un mouvement qui va se développer contre les châteaux. Mais il s’agissait de mouvements populaires ne reposant pas sur la création de partis structurés, sur une idéologie telle qu’elle a pu être transmise par les élites des philosophes, Lumières…

Les paysans étaient-ils incapables de penser ? Il y avait une idéologie populaire hostile au pouvoir royal. Elle n’a pas été reprise par les grands philosophes. Certains courants se sont démarqués. Les clubs ont joué un rôle important sous la Révolution Française et les plus importants chez les hommes les jacobins et les cordeliers (très important et impliqué, un de ses représentants se retrouve au pouvoir avec Robespierre)

Sous Robespierre, il n’y a pas de remise en cause du droit de propriété. On ne peut pas parler de communisme ni de socialisme. Il va prendre quelques mesures au niveau des prix, mais on ne parle pas de partage de la terre, ni de sécurité sociale… Quand on vendait de la terre, on la fractionnait pour vendre aux petits paysans ou bien on la vendait par grands lots aux bourgeois. Avec Robespierre, les révolutionnaires ont préféré vendre par grandes propriétés ce qui a profité aux plus riches. Et donc les pauvres sont restés pauvres à moins d’être montés par le biais de l’armée de Napoléon ou grâce au Parlement. La révolution Française n’a pas entraîné une véritable redistribution de la terre mais c’est l’abolition des privilèges seigneuriaux (mais elle a concerné l’abolition des privilèges des provinces et des villes : certains villes avaient des privilèges et donc il n’y avait pas de règles applicables pour tout le territoire). Cela va aggraver la défaite des fédéralistes et l’autonomie régionale va disparaître jusqu’en 1982 (date de la loi sur la décentralisation)
Certains membres des cordeliers se sont retrouvés avec les crétois. Ils disposaient d’un journal relativement influent et ils ont été rapidement éliminés. Ils n’avaient pas de véritable idéologie, il y avait quelques idées sociales.

Les « enragés » qui eux étaient beaucoup plus proches des soulèvements populaires. Ils voulaient que Robespierre aille plus loin dans le social mais ils n’auront jamais accès au pouvoir.
Un groupe dirigé par Baboeuf va développer une certaine idéologie qui va déboucher sur des œuvres littéraires : le manifeste des égaux. Cette idéologie va être qualifiée de babouvisme. Ce sont des personnes déçues par Robespierre et ils n’ont pas été appelés par le pouvoir. Ils sont marqués par la vie politique de l’époque, il n’y a pas réellement de démocratie.
Si on prend Napoléon on s’aperçoit que Napoléon ou d’autres chefs militaires ont été appelés à plusieurs reprises pour remettre en cause les résultats électoraux.
Exemple : à une certaines époque, les royalistes ont obtenu beaucoup de suffrages et les révolutionnaires ont appelé l’armée contre les royalistes.
Ceux de la plaine se servaient de l’armée soit contre l’armée soit contre les révolutionnaires partisans de Robespierre. La plaine a ainsi pu grâce à l’armée se maintenir dans le pouvoir.
Baboeuf va tenter de mettre en œuvre un coup d’Etat mais il va se faire prendre et sera guillotiné. Le courant va disparaître mais pas totalement. Ne peut-on pas le relier à l’œuvre de Blanqui socialiste de gauche du 19ème siècle ? Ce dernier ne passe pas son temps à écrire mais il passe son temps en prison et prépare souvent des coups d’Etat. Les partisans de Blanqui se battent contre Marx.

On ne peut pas dire qu’à gauche il n’y avait rien : il y avait Baboeuf et ses partisans mais il a été stoppé très rapidement. Il faudra attendre le 19ème siècle avec les socialistes utopiques : Marx… pour que la gauche se développe en France sans renier totalement la révolution.
Pour Marx, la Révolution française est un progrès social.
A droite, il va y avoir une recherche en matière de production idéologique qui va se faire dès la révolution française qui va jeter les bases d’un libéralisme à la française.

Paragraphe 1 : Le 19ème siècle

• Les forces progressistes qui vont renverser la monarchie de droit divin en France

Il s’agit des rois qui pensaient détenir leur pouvoir de Dieu et qui avaient ainsi une légitimité religieuse.
On aurait pu penser qu’avec l’exécution de Louis XVI la monarchie s’était écroulée. Mais une partie de la noblesse a pu s’échapper. Après la défaite de Napoléon, ils reviennent.
Certaines personnes vont s’opposer à ce retour.
Il y a plusieurs tendances.

• Une tendance libérale

Elle a commencé à se construire à se développer à partir du 18ème et va se poursuivre au 19ème siècle. A la base de cette création, des théologiens, des philosophes, des économistes vont prôner une tendance libéraliste. Ces auteurs ont été marqués par la Terreur, les procès arrangé sous la Révolution.
Ces libéraux restent favorables aux acquis de la Révolution et à la liberté sans les dérives autoritaires, les abus, les assassinats, les exécutions de la Révolution. Ils sont pour les aspects positifs de la Révolution mais contre les abus révolutionnaires.
Leur idée est de concilier les acquis de la révolution et la liberté sans tomber dans les excès de la révolution.

Les libéraux vont s’inspirer des travaux de Montesquieu et du régime parlementaire britannique.
Ils vont favoriser l’application de la séparation des pouvoirs, la représentation en particulier par un régime parlementaire à l’anglaise (rois + Parlement) ou un régime parlementaire républicain (juste un parlement). Mais cela reste une possibilité.

La priorité des libéraux sont la liberté et les acquis de la Révolution : ils sont intransigeants sur ces points. Concernant le régime et les pouvoirs, ce sont des questions secondaires, à négocier. Les libéraux seront proches de Napoléon puis de Louis XVIII.

A coté de la séparation des pouvoirs et de la représentation du peuple par le biais du Parlement, les libéraux vont défendre les libertés. En particulier, il s’agit de la liberté d’opinion, le principe d’égalité. L’égalité est liée à la religion, entre les catholiques, juifs et protestants.
Sous Louis XVI, au début du règne, il y avait encore des discriminations contre les juifs et protestants. Ce n’est qu’après la Révolution Française que vont reculer les discriminations.
Les libéraux ne veulent pas donc pas revenir sur les acquis et donc revenir à la discrimination religieuse.

Ils insistent également sur la protection du droit de propriété. Cette protection des droits et liberté doit fonctionner même à l’encontre de la majorité, de la loi votée, pour éviter de retomber dans les abus révolutionnaires.

Sur le plan économique, les libéraux souhaitent la protection, le développement et l’action de la liberté d’entreprendre et sont donc favorables à la disparition des anciennes organisations, corporations, du compagnonnage. Cela permet alors à n’importe qui de s’installer sans avoir à passer par les corporations qui exigeraient de passer par des épreuves.
Dans la pratique, les membres des corporations avaient tendance à favoriser leurs héritiers et proches. Avant il n’était pas possible de s’installer pour développer son commerce sans faire partie d’une corporation.

Cette volonté des libéraux a été respectée et mise en œuvre par les révolutionnaires (Loi le Chatelier qui fait disparaître les corporations) Cette loi a eu des effets négatifs néanmoins : les syndicalistes devaient fonctionner dans la clandestinité. Les libéraux ne veulent pas d’ordre professionnels : ordre des Avocats, ordre des Médecins… Ces derniers apparaissent sous Vichy.
On veut éliminer toutes les barrières.
Les libéraux s’opposent aussi à l’intervention de l’administration dans tous les domaines que ce soit par le biais des règlements ou bien des taxes. Ils sont aussi hostiles aux péages.

Il y aura un certain progrès en France avec la disparition des privilèges seigneuriaux. Les libéraux seront partisans d’un Etat Gendarme, minimum qui intervient le moins possible. Cette politique sera généralement menée par le gouvernement du 19ème siècle. Un Etat minimum, gendarme, contrôlé par le parlement lors du vote du budget.

On peut citer quelques personnages de ce courant : G. de Staël, B. Constant, Alexis de Tocqueville.
Gervaine de Staël est une femme importante. Elle était la fille de Necker et a été le 1er ministre de Louis XVI (sachant qu’à l’époque on ne parlait pas de 1er ministre)
Tocqueville a montré qu’en dehors du modèle anglais, il y avait d’autres façons d’aborder les institutions politiques.
Il y aura quelques courts moments de paix sociale

Les libéraux vont se détacher de l’Empire quand Napoléon va porter atteinte au Parlement Français. Ce parlement était déjà sous contrôle mais il va être réduit sous silence par Napoléon.

La Révolution Française a été une source d’espoir pour le monde. Les européens attendaient avec ferveur les nouvelles de France. Lorsqu’ils seront déçus par Napoléon ils se tourneront vers d’autres.
La symphonie numéro 5 de Beethoven avait été faite pour Napoléon mais finalement le compositeur déçu aurait modifié le titre.
Mme de Stael et B. Constant vont bien accueillir Louis 18 et la mise en place d’un régime parlementaire proche du régime anglais.
Les libéraux vont ensuite à nouveau entrer dans l’opposition à l’arrivée du successeur de Louis XVIII : Charles X.

Période de terreur Blanche : tuer les militaires et partisans de Napoléon.
Avec Charles X, il y aura une différence chez les monarchistes entre :

• les orléanistes : Louis Philippe est pour la révolution
• Les Bourbons : Charles X appartient à la famille Bourbon et veut rétablir les libertés d’avant la révolution.

Pour lui, il faut retourner au drapeau blanc à fleur de lys.
Sous Charles X, Il n’y a pas d’arrangement possible. Il disparaît de la scène politique avec la Révolution de 1830. Ainsi, il est remplacé par Louis Philippe qu’accède au trône sur la base d’accord avec les principes de la révolution comme le drapeau tricolore.
Louis Philippe reste jusqu’en 1848 car il est comme l’extension de du droit de vote (réservé toujours aux plus riches)
Les républicains et libéraux seront contre le droit de restriction de vote.

Napoléon III confisque la révolution en 1848.
Cette opposition orléanistes et bourbon existera jusqu’à la fin du XIXe siècle.
En 1875, les membres de l’association sont divisés. On débouche sur la création de la 3ème république.

Révolution 1789 ; 1830 Charles X (1820-1830) ; 1848 Louis Philippe (1830-1848)

Les libéraux vont être opposés à Charles X.
Favorisant l’arrivée de Louis Philippe avec le courant républicain. Ils sont d’accords avec l’idée de monarchie constitutionnelle : c’est la charte de 1830.

Monarchie constitutionnelle à l’anglaise : partage des pouvoirs et représentation de population avec 2 chambres : 1ère aristocratique, 2ème républicain (démocratique) qui sont représentant de citoyen.
Le refus entraîne la révolution de 1848.
Dans une certaine mesure, les libéraux sont hostiles à la foule et au retour possible de débordement révolutionnaire.

Ils seront favorables au suffrage censitaire et peu attaché au principe de dérivée sociale (c'est-à-dire le développement de droits sociaux et non une simple égalité juridique devant la loi)
L’addition sociale ne les concerne pas.
Après Louis Philippe, il se ralliera à Napoléon III qui était candidat aux élections présidentielles de 1848. Le régime s’inspire de la politique américaine avec séparation de pouvoir, impossibilité pour le président de se représenter.

Napoléon III qui voulait rester au pouvoir voulait modifier la constitution et décide de faire un coup d’état et l’a remplacé par l’empire.

Les libéraux sont hostiles au coup d’état et partiront en exil. Ils entreront en opposition. C’est l’époque part en exil sous Napoléon III.
Vers la fin du second empire,

• Les forces conservatrices qui souhaitent revenir en arrière comme si la Révolution française n’avait pas existé : les ultraroyalistes
• Le courant républicain radical

La 3ème république est passé à deux voix de la majorité (mank)

• Le mandat présidentiel à 7 ans permet de jouer la montrer car on espère que le candidat au trône de France décède avant les 7 ans et laisse la place à l’autre famille (les Orléans qui étaient beaucoup plus proches des Républicains)
• Le 1er Président de la IIIe République est un monarchiste. Le président dispose sous certaines conditions du droit de dissolution de l’Assemblée National et ce Président va choisir de la dissoudre. Mais il a dissous contre l’avis des Républicains et cela s’est retourné contre lui. Il n’a pas été réélu.
• Au départ dans la constitution de la III, il y avait des sénateurs à vie qui étaient des monarchistes. Ils étaient ainsi présents dans le Sénat et à la Présidence.

Il s’agit d’une stratégie de jeu contre la montre pour les monarchistes qui va perdurer jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale.

La tendance républicaine va rompre son alliance avec les monarchistes modérés après la dissolution ratée et vont aussi diriger leur attaque contre l’Eglise catholique. Ces attaques étaient un des éléments important de leur programme politique.
Ils vont se faire appeler par la suite Républicains radicaux. Ces radicaux ne veulent pas se fondre dans le courant socialiste. Ils vont devoir aussi modifier leur programme du fait de la pression des catholiques et des socialistes. En effet, une partie de l’Eglise catholique est favorable à une certaine doctrine sociale.

Après la laïcité et le rejet de l’Eglise catholique, ils vont imaginer à travers leur leader Léon Bourgeois une nouvelle doctrine le solidarisme. Elle débouche sur une politique d’aide sociale aux travailleurs par le biais d’assurances, de retraites.
A la fin du 19ème on assiste aux prémices du Code du Travail avec une législation du travail, code de la sécurité sociale. On ne retrouve pas ces éléments dans d’autres Etats.

Les socialistes auraient pu aussi faire les mêmes revendications (défendre le droit des travailleurs.
Quelle est alors la fracture entre socialistes et radicaux ? C’est le refus du collectivisme et la défense de la propriété privée.

Vont-ils basculer à gauche ou à droite ? On peut dire que les radicaux ont quand même souvent basculés à gauche et au centre. Il faudra attendre les années 70 pour avoir une clarification de la situation c'est-à-dire l’arrivée de Mitterrand. Les radicaux vont exploser en 2 tendances : RG (radicaux de gauche) et RV (radicaux de la place de Valois)

1er événement qui va positionner les radicaux : l’affaire Dreyfus. Au départ les radicaux sont hostiles à Dreyfus car ils estiment que Dreyfus remet en cause les fondements de la République, l’armée française. A partir du moment où les radicaux ont la preuve que l’armée a truqué le procès Dreyfus et que cette partie de l’armée est en plus soutenue par l’Eglise catholique, ils vont donc changer de camp et soutenir Dreyfus, son avocat…

Image des radicaux : les anti Dreyfus font parti du parti du sabre et du goupillon.
L’affaire Dreyfus va renforcer les radicaux quant à leur projet politique (lutte contre l’Eglise). L’Eglise est mêlée dans l’affaire Dreyfus.
Les Républicains radicaux continuent de lutter aussi contre la monarchie militaire par le biais de fiches. Les renseignements généraux vont faire des fiches sur les habitudes des militaires, des officiers généraux.

Une date importante est celle où l’avocat de Dreyfus. Waldeck-Rousseau va être une des têtes politiques de ce parti car pour la première fois on parle de parti politique organisé en France : Le parti Radical (Socialiste) 1901 .Le parti Radical va remporter l’élection législative et vont mener à bien le programme notamment en 1905 la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Le parti Radical à sa formation va être soutenu par les francs-maçons. Les loges des francs-maçons vont adhérer à titre collectif. Plus de 150 loges vont adhérer.
Les journalistes vont soutenir la création du Parti Radical. Les membres des journaux sont affiliés automatiquement à ce parti.

Les radicaux vont aussi recevoir l’appui des socialistes modérés et notamment J. Jaurès qui va soutenir cette campagne électorale des radicaux.
Un parti très organisée : on a des comités électoraux qui conduisent la campagne…

Les radicaux sont en fait le parti d’une certaine élite plutôt que des travailleurs. Cette composition sociale des membres de 1901 n’a pas énormément évolué mais il y a eu un recul des journalistes et des francs-maçons. La plus haute autorité des francs-maçons, le Grand Orient, va proscrire la double filiation (être à la fois francs-maçons et adhérer au parti : on peut uniquement à titre individuelle).

Le programme radical va être relayé par les instituteurs et leur syndicat qui vont défendre la laïcité.

En ce qui concerne le programme politique, il existe une mesure qui est favorable à l’impôt sur le revenu. En effet, c’est à partir des radicaux que les politiques ont évoqué la possibilité d’impôts sur le revenu évoqué par un ministre de l’époque à la fin de la 1ère Guerre Mondiale.

Est-ce qu’on peut comparer les radicaux de cette époque et ceux d’aujourd’hui ? C’est peu sûr.
Lors du congrès fondateur, « unissons les forces des fils de la Révolution contre les hommes de la Contre-révolution (les monarchistes) les cléricaux, les nationalistes et leurs complices » sont des mots forts.

• Le courant socialiste

Au 19ème siècle, à l’intérieur de ce courant il y a plusieurs branches plusieurs tendances.
On a les anarchistes autogestionnaires, les syndicalistes.
Sur le plan des idées politiques on a Proudhon, et Fourrier un anarchiste utopique. On peut dire que ces personnalités ne réussiront pas à créer leur grand parti. Il intéresse plutôt par des idées et leur application pratique.

En France dans la pratique, on a les coopératives, les mutuelles, le syndicalisme. En droit commercial, on a les SCOP société de coopératives ouvrières. On veut recréer l’activité autour de la production, de la famille.
Fourrier va s’intéresser à l’entreprise et au fait de vivre son travail au sein de la société.
Cela n’a pas été une grande réussite. La seule réussite est les cuisinières Godin : ce sont des cuisinières qui seront très solides et qui vont perdurer.

Les communistes révolutionnaires vont être inspirés par Marx et Hengens. Marx s’est toujours soucié de la situation politique en France en plus des traités qu’il écrivait.
On a les marxistes et en France les blanquistes (Blanqui souhaitait uniquement faire des coups d’Etat)

Les blanquistes vont s’intéresser à la prise de pouvoir par le biais du complot, de l’insurrection. C’est plus un homme d’action qu’un théoricien.
Les blanquistes étaient au départ très influents et ils vont être marginalisés par les marxistes pour plusieurs raisons : sur le plan intellectuel (les marxistes proposent un programme). Les blanquistes vont ensuite souffrir de la répression. En 1848, affrontement entre l’armée et les membres du parti. A travers ces différentes répressions sanglantes, les élites de gauches vont être soit éliminés physiquement, soit en prison, soit exilés. Ils vont laisser le champ libre aux marxistes et aux socialistes utopiques.

Les idées de Blanqui ne vont pas disparaître. Elles vont être utilisées par des anarchistes.
Les socialistes au moment de leur séparation avec les communistes vont rejeter la violence comme arme politique.

Cette tendance socialiste va s’inspirer pour son développement des mouvements existant en GB et en Espagne où le syndicalisme connaît une grande vitalité au début du 20ème siècle.

Dans le syndicalisme français, le syndicat doit-il être associé à un parti ?

C’est l’approche anglaise (les syndicat anglais sont affiliés directement au parti travailliste Labour)
2ème approche : Les syndicats doivent conserver une neutralité vis-à-vis du parti politique.
En 2007, il s’agit plutôt de l’approche de neutralité qui a été retenue mais il existe des exceptions. Il y a des syndicats de police qui se réclament du FN.

A coté de ces 2 tendances, il y a 3ème tendance qui était prépondérante en France fin 19ème début 20ème qui sera qualifiée d’anarcho-syndicalisme. On a la charte d’Amiens qui a pris position sur le mouvement. Cette charte fait que la grève générale (occupation d’usines…) est considérée comme un instrument politique qui peut permettre la prise du pouvoir.
Exemple : Germinal.

Concrètement, il y aura grève générale et des affrontements mais le pouvoir ne sera jamais réellement menacé comme il a pu l’être en 34 par la droite et par la gauche en mai 68.
Le gouvernement n’hésite pas à utiliser l’armée (il n’y avait pas de CRS) si les policiers se retrouvent dépassés. Cela a été le cas en 1917 pour réprimer le mouvement des viticulteurs. Le problème a été que le régiment était opposé à tirer sur les manifestants et il a fallu faire appel à l’armée pour réprimer le mouvement viticulteur.
Le mouvement anarcho-syndicaliste a aussi gagné l’Espagne et pendant la Guerre d’Espagne il était relativement puissant contre Franco.

• Le courant anarchiste politique proprement dit

Contrairement à 2007, c’est un courant très puissant au début du siècle. Beaucoup d’assassinats ont marqué ce mouvement.
Godwin William a écrit sur « les principes d’une politique juste »
Max Stirner lui est plutôt tourné sur l’individu, l’individualisme. On ne peut pas dire qu’il va être déterminant mais il va influencer certains isolés.
Kropotkine et Bakounine vont se battre pour la défense de ses idées au sein de l’International.
Proudhon.

En ce qui concerne l’Allemagne, K, B et P qui sont très influent, Marx a eu beaucoup de difficultés à les évincer.
XIX siècle : Rosa Luxemburg. Elle était au même niveau que Jaurès. Elle était pour la défense d’une certaine démocratie. Elle refuse la coalition avec la bourgeoisie. Face à Lénine qui voulait confisquer la démocratie, elle était plutôt d’un parti socialiste à la francaise (permet plusieurs tendances, l’expression des idées libres…) Rosa Luxemburg sera assassinée par la police allemande. Avec Karl Liebknecht, ils formaient deux poids lourds de l’anarchisme.

Un ouvrage sert de référence : Reclus écrit l’évolution, la révolution et l’idéal anarchique.


Paragraphe 2 : Le 20ème siècle

La première mesure est l’instauration définitive en 1875 du droit de vote des hommes.
L’élection s’effectue dans le cadre de l’arrondissement.

Au plan historique, on a eu des tentatives d’expérience. En 1885, on a essayé le scrutin départemental.
En 1919, un nouveau mi majoritaire mi conventionnel. Il va être utilisé dans les élections de 1919 et 1924.
Concrètement, les résultats de ce système : constitution d’alliances, de blocs unis, c’est le bloc de droite qui a gagné en 1919 et le bloc des gauches en 1924.
Depuis cette période la gauche et la droite ont pris l’habitude de pratiquer des alliances au 2ème tour. Le 1er tour on aura des partis un peu éparpillés et au 2ème tour des blocs plus unis.
Cette stratégie d’alliance par bloc a été conservée par les partis. Après le retour au système traditionnel à la française (scrutin majoritaire par arrondissement), les partis ont continué à s’allier au 2ème tour.
La droite s’est alliée aux radicaux dès 1928.

1932 c’est le cartel de la gauche qui remporte les élections.
1936 c’est le front populaire. Les communistes vont soutenir le gouvernement mais refuser d’y participer. 15 jours de congés payés ont été mis en place par ce gouvernement de gauche.


• La 1ère Guerre Mondiale

Elle va avoir un effet important sur les français. La France est victorieuse mais elle a payé très cher cette victoire. Les pertes en vie humaine ont été énormes (blessés, handicapés)

La 1ère GM a causé un choc. Les gens pensaient appartenir à une grande puissance. Les anciens combattants vont peser sur la vie politique à travers la constitution de partis politiques. On peut citer 2 grands noms : Ligue des patriotes avec Barrés qui ne remet pas en cause la Révolution Française et se situe plutôt à gauche. On a aussi le mouvement des croix de feu avec le Colonel de la Roque qui se situe plutôt dans la mouvance populaire.

En 1936, le Mouvement des croix de feu va se transformer en parti social français parce que le front populaire va dissoudre les ligues qui sont des sortes de mouvements para militaires.

Les élections de 32 et 36 vont être mouvementées. En 1934, les mouvements de droite, extrême droite vont marcher sur l’Assemblée Nationale et les manifestants vont arriver à quelques centaines de mètre de l’Assemblée Nationale. Il y aura des violences attaquées par la Police et des violences réprimées par la force. Le problème de la dissolution des ligues entraîne un changement de nom.
Il y a différentes tendances : pour le mouvement de la croix de feu, ce sont des militaires qui vont dans un 1er temps se mettre derrière Pétain et le régime de Vichy et quand l’armée allemande envahit la France libre du Sud et que Pétain et son gouvernement deviennent un régime fantoche, le mouvement de la croix de feu se range parmi les résistants.

On peut citer aussi l’Action Française avec Charles Maurras, c’est un ultra qui remet en cause la Révolution Française. Il souhaite un retour à la monarchie d’Ancien Régime. Pour lui la religion est un élément indispensable à l’unité nationale : elle va aider le Roi à l’unification de la société. Quand le Pape va excommunier Maurras, la religion se désengage de l’Action Française. Maurras n’était pas un homme d’action. Les jeunes de l’Action Française vont être déçus de sa défaillance face aux évènements qui touchent la société.
On va avoir des évènements importants : Mussolini qui arrive au pouvoir dans les années 20 et Hitler c'est-à-dire la solution du fascisme ou du nazisme.

Le déclin de la France s’explique, pour la plupart de ces courants, par le Parlement qui a mené la France à sa perte, les francs-maçons, les Juif, la gauche…
Pendant cette période, l’Action Française a perdu beaucoup de ses militants soit déçus soit ils se sont tournés vers ces nouveaux mouvements.
Une partie d’entre eux vont constituer des groupes clandestins de terrorisme de Droite qui vont s’appeler la Cagoule. Ces membres vont agir par attentats, exécutions notamment pour servir Mussolini. Ils avaient aussi un projet de coup d’Etat contre la République (ce projet ne va pas aboutir). Ce mouvement terroriste va inspirer en partie l’Organisation de l’Armée Secrète en Algérie.

Que ce soit à gauche ou à droite un certain nombre de français vont s’engager dans la guerre d’Espagne qui va être un terrain d’exercice pour l’armée allemande et italienne et dans une moindre mesure pour les Russes qui vont envoyer pour argent comptant (il ne s’agit pas d’une solidarité communiste mais simplement de vente d’armes).
Le problème est que le Front Populaire veut garder sa neutralité vis-à-vis de la Guerre d’Espagne qui lui sera reproché par la gauche espagnole et ceux qui vont s’engager dans les brigades internationales. Contrairement à l’Allemagne et à l’Italie, la France ne va pas profiter de cette opportunité militaire de la Guerre d’Espagne.
La défaite militaire du Front Populaire espagnol va renforcer le camp des dictatures et affaiblir d’autant plus le Front Populaire Français. La France va se retrouver entourée par le Portugal, l’Espagne l’Allemagne et l’Italie qui soutiennent Hitler et des mouvements pro nazis. La neutralité pendant la Guerre d’Espagne a été un des éléments qui a contribué à la défaite de la France.
Hitler et Mussolini ont vite pris conscience des enjeux de la Guerre d’Espagne et ont envoyé massivement des hommes, des armes efficaces et modernes, des bateaux.
La position stratégique des pays sous dictatures permet de contrôler la Méditerranée et donc les voies maritimes.

• La Révolution Russe de 1917

Cet évènement va avoir des répercussions plutôt sur la gauche. La Révolution Russe s’est traduite par une prise du pouvoir progressive par Lénine et les bolcheviks. On a deux partis politiques :

- Les socialistes révolutionnaires influencés par les idées anarchistes et mieux représentés

• Les communistes issus de deux tendances (bolcheviks par Lénine et mencheviks)
• Les socialistes révolutionnaires
Lénine va progressivement prendre le dessus sur les bolcheviks. Il va évincer les socialistes révolutionnaires.
En France, en 1917, on a la SFIO (section française de l’internationale ouvrière) qui est la numéro 2, la 1ère étant celle de Marx.

Elle existe toujours c’est l’International Socialiste (par exemple Tony Blair, B. Clinton)
1920 (à retenir !) : c’est le Congrès de Tours qui va discuter de cette question du soutien à la Révolution et de la conception de Lénine.

Lénine et ses amis vont mettre en place par la suite la 3ème Internationale Communiste qui existe toujours. Les partis frères doivent adhérer à cette 3ème Internationale, ils devaient faire une croix sur l’International Socialiste.

Au congrès de Tour, on va aussi poser la question de l’adhésion à la 3ème Internationale. Léon Blum et ses amis vont refuser.

Pour Lénine, le but de l’International Socialiste est avant tout la défense de la Révolution Russe, elle est clairement au service de la Russie et non pas des partis communistes. Ces derniers vont être considérés comme de simples pions en fonction des intérêts stratégiques de la Russie.
Blum est une des personnalités marquantes du Congrès de Tours. Il est partisan de la continuité (rester dans la SFIO). Au niveau des chiffres, on a ¼ des voix pour Blum au Congrès pour le maintien dans la SFIO et les communistes obtiennent les ¾ des votes au Congrès. Les communistes créent le PCF qui réclame son entrée à la 3ème Internationale.

Cette scission n’aura pas un effet défavorable et ne sera pas facteur de déclin de la gauche en France. PCF et SFIO vont se développer. Le PCF en 1920 compte 110000 adhérents à l’époque du Congrès de Tours.

Le PCF sur ordre de Moscou et de la 3ème internationale vont refuser les compromis. Il va reculer à 30 000 adhérents en 1933. il y aura un changement de stratégie de la part du PC après la chute des effectifs au profit d’une alliance avec les socialistes et donc la constitution du Front Populaire. Le parti communiste va bénéficier de ce changement de stratégie et va remonter à 300 000 adhérents en 1938. La direction du Parti est très jeune Maurice Thorez par exemple. Doriot est un homme d’action qui refuse d’être dans l’ombre va quitter le Parti Communiste et rejoindre le régime de Vichy. Le Parti Communiste devient plus dynamique.

En 1939, Staline conclut un pacte avec Hitler : le pacte de non agression entre Allemagne et Russie. La Pologne sera partagée entre l’Allemagne et la Russie. Staline en voyant que ni la France ni la GB ne réagissait pas face à l’invasion de la Tchécoslovaquie, va s’allier à Hitler. Mais en s’attaquant à la Pologne, la France et la GB vont réagir.

Les socialistes comme la droite vont tourner le dos aux communistes à ce moment là. En effet, la 3ème internationale a donné l’ordre de suivre le pacte de non agression. Le PC va être dissout. Les députés communistes vont être exclus du vote. Ils entrent ainsi dans la clandestinité.
Le parti communiste va être réhabilité dans sa participation dans la résistance. Une fois que l’Allemagne va attaquer la Russie, la 3ème Internationale change ses ordres et demande à riposter contre l’Allemagne.

Pour la SFIO et Blum, au contraire, ils vont bénéficier en priorité de cette dynamique du Front Populaire. Il va être désigné comme Président du Conseil. Les élections législatives 1936 le parti de Léon Blum obtient 20 %, 15,3% pour le PCF, le Parti Radical. Ils obtiennent ainsi ensemble la majorité.

Transfuge du PS avec Déat
Transfuge du PC avec J. Doriot
Ils vont rejoindre Vichy par la suite. Ces personnages vont être influencés par Mussolini et le fascisme.

Les mots d’ordre de Mussolini : rétablir l’unité italienne et notamment reprendre à l’Autriche les provinces du Nord, l’ordre intérieur contre les communistes (mettre en œuvre des forces para militaires qui vont s’opposer aux communistes, juifs…), il faut que l’Italie ait son propre Empire Colonial (notamment envahir des pays d’Afrique), le développement de l’emploi et de l’économie et donc la mise en place de grands travaux, développement d’industries nouvelles. Mussolini va faire construire les studios de la Cineccita (??), le culte de l’armée, fascination pour tout ce qui peut rappeler la grandeur de l’Empire romain (qualités physiques, beauté, sport, famille… valeurs mises en avant par Mussolini et qu’on retrouve aussi chez Hitler)

Le régime fasciste s’appuie beaucoup sur l’Etat et le chef pour parvenir à la victoire : donc culte du chef. Exemple de l’influence de l’Etat sur la vie sociale : l’Etat pouvait organiser des mariages.
Cf. « La vie est belle »

Hitler va jeter les bases d’un régime qui repose sur une idéologie nationale. Au départ, une partie de l’entourage de Hitler était intéressée pour la défense des droits des travailleurs, contre la bourgeoisie. Il va devoir remettre en question une partie de ses idées et de son programme pour se constituer le soutien des grands groupes allemands qui vont profiter de ce régime.
Que va-t-il rester du plan social ? Il va rester la priorité à l’emploi en attendant que la guerre se développe. Ce volet social du programme de Hitler va souffrir de la recherche de nouveaux soutiens qu’il va trouver dans l’industrie allemande. Il va aussi éliminer une partie de son entourage susceptible de retarder ou de remettre en cause son montée au pouvoir, en particulier les mineurs. Les 1ers groupes de paramilitaires les SA vont être éliminés car il semblait gênant pour Hitler. Ces sections d’assauts vont être remplacées par les SS qui vont être un soutien pour les troupes d’élite au service des militaires.
Le progrès social n’a pas eu un développement énorme.

1ère idée de Hitler La grandeur de l’Allemagne

Hitler était au départ un simple militant. Les idées commencent à se faire connaître : la restauration de la grandeur de l’Allemagne. Pour lui le Traité de Versailles de 1919 est incompréhensible et difficile à accepter. Les Allemands n’ont pas été complètement battus et ils considèrent avec les autres combattants et l’opinion publique allemande que l’Allemagne a été humiliée (occupation, désarmement)
Exemple : La Ruhr est une grande zone industrielle allemande qui a été démilitarisée sous contrôle de l’armée française. L’idée des Français dans le Traité de Versailles était d’obtenir des garanties pour le paiement des réparations que l’Allemagne devait payer. Le Traité de Versailles était largement en faveur des français.

Hitler va donc avoir cette idée depuis le départ mais son entourage et son intelligence vont le faire procéder étape par étape : l’accession au pouvoir politique et progressivement développer une armée moderne (politique de remilitarisation et réarmement de l’Allemagne). Le réarmement permet aussi de tester les armes en Espagne contre les civils et l’armée. On a également la tentative de développer une armée marine. Ce qui va marquer les esprits durant la guerre ce sera les sous marins allemands qui vont attaquer des bateaux marchands. Ils iront jusque dans l’Océan Indien. On a aussi les fameuses fusées V1 et V2 qui vont servir la NASA par la suite. Le réarmement est tourné vers des armes modernes alors que la France et la GB ne peuvent pas suivre aussi bien.

Hitler va ainsi faire une 1ère tentative sur l’Autriche puis une 2ème avec l’aide de Mussolini puis s’attaquer à la Tchécoslovaquie.
En 39/40, l’Allemagne dispose d’une véritable armée moderne. L’Allemagne a déjà récupéré une partie de ses territoires (Autriche, Tchécoslovaquie…) sans avoir même commencé la Guerre. Elle a des alliés (Japon, Russie… Pacte germano-soviétique).
Les pays neutres vont jouer un rôle assez trouble : Monaco, Suisse… Des transactions bancaires ont tout de même pu se faire par le biais de ses pays.
La situation de Hitler à l’Est (Hongrie, Bulgarie…) est très favorable. Les Croates vont être du coté des Allemands.

2ème idée d’Hitler : Elimination des forces qui conduisent à la perte de l’Allemagne : en particulier des communistes.

Pour Hitler il faut réduire l’opposition des communistes et créer une section d’assaut. Il s’inspire des méthodes de Staline (prendre le pouvoir par la force).
Hitler est quelqu’un qui va suivre l’actualité et qui tient compte de la Révolution Soviétique.
Par la suite, les SA seront supprimés et remplacés par les SS.
Il va ensuite se rendre compte que la force n’est pas suffisante. Exemple : on a l’élimination physique de 2 chefs communistes (Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg) qui conduit à l’élimination politique.

Ils vont passer à d’autres méthodes : les nazis vont incendier l’Assemblée Nationale Allemande, le Reichstag. Les nazis vont faire passer cet acte par un complot communiste contre la démocratie. Les nazis veulent faire penser qu’ils sont les seuls à pouvoir défendre l’Allemagne contre les libéraux et le communisme et à préserver la démocratie.
Ils vont ainsi mettre en place un procès contre les incendiaires : on a un chef hollandais et des membres du Parti Communiste.
Le procès va tourner au désavantage de Hitler. En effet, un des chefs communistes réussit un tour de force et dénoncer les véritables instigateurs que sont Hitler et les nazis. Ce dernier va devoir lâcher la bride (on a le pacte de non agression) avant de mettre en place une politique de déportation des juifs et des communistes.

Les communistes ne sont pas le seul danger pour la race allemande. Il y a aussi les francs maçons qui vont être une cible favorite de Hitler mais aussi toutes les personnes susceptibles de porter atteinte à la pureté de la race nazi c'est-à-dire les Noirs. Les Africains, Nord américains étaient assez nombreux sur le territoire allemand à l’arrivée d’Hitler au pouvoir, il y avait aussi des contingents français. Ces Noirs vont faire l’objet de déportations, d’exécution tout comme les francs-maçons. Il n’y aura qu’une dizaine de ces personnes qui sera protégée (car au service du régime nazi et servent à amuser les nazis).

Il ne faut oublier que l’on est dans une période hostile aux américains qui sont perçus comme des animaux. A la fin du 19ème, début 20ème, on y trouvait des tribus, des personnes d’origine africaine. En 1942, un certain nombre de ces personnes seront exposées comme des animaux dans un musée.
Les Allemands disposaient de la Namibie. Cette dimension coloniale accentue aussi ce phénomène.
Les tziganes, homosexuels et handicapés feront aussi l’objet de cette politique de déportations et d’extermination.
Les juifs ne vont pas être immédiatement touchés par cette politique. En effet, la 1ère solution avait été de les expulser hors du territoire.

On ne peut pas dire non plus que la GB et la France ait été favorable aux juifs et particulière ment le Régime de Vichy et en GB, les juifs qui étaient venus s’exiler étaient envoyés à Maurice dans des camps.

3ème idée Le régime nazi est fondé sur la race : la protéger et lui donner les moyens de rayonner dans le monde.

Les races intermédiaires (anglais, français…) ne seraient pas éliminés physiquement mais devrait agir au service de la race allemande.
En ce qui concerne des méthodes et de l’organisation, Hitler s’est inspiré du régime soviétique : le parti unique, le culte du chef, le procédé de terreur policière, la propagande, les manifestations populaires grandioses.

Hitler en ce qui concerne la propagande va utiliser la radio et la retransmission de ses meetings sur l’ensemble du territoire allemand. Il va créer une dynamique et pouvoir exercer son emprise sur l’opinion. Il y aura toujours une résistance allemande. Mais la majorité de l’Allemagne est derrière Hitler, tout comme en France où la majorité de l’opinion publique soutient Pétain.

Dans une certaine mesure, Hitler et les nazis va remettre en cause le grand capital, l’influence internationale, les américains. Mais il faut voir chez Hitler la dimension raciste : il considère que ces 3 facteurs sont contrôlés par les juifs et francs maçons.

Hitler va s’entourer d’Albert Speer, un technicien savant. Il est le plus connu d’un courant technocrate qui peut aller vers une société gouvernée par des savants. Ils vont permettre à l’Allemagne de supporter l’effort de guerre, une modernité inégalable par la France par exemple l’autoroute qui était déjà développée en Allemagne avant la Guerre tandis qu’en France elle sera développée dans les années 50.

La défense de la race conduit l’Allemagne à faire venir des femmes

Quand il s’agit d’envahir l’Autriche, et également la Tchécoslovaquie et la Pologne, le but est de récupérer des territoires où il y avait une minorité allemande qui avait dû fuir à cause du Traité de Versailles.

Peut-on comparer régime nazi et soviétique ? On a une politique impérialiste. En effet, pour Lénine il s’agit de développer la Révolution Soviétique dans la quelle toutes les minorités et peuples trouveraient leur expression. Mais dans la pratique, l’autonomie et la reconnaissance de ces peuples vont être purement théoriques. Dans la pratique on assiste à une colonisation et une politique impérialiste par les Russes notamment auprès de ces peuples colonisés en Sibérie et en Ukraine.
Il y aura même différents statuts prévus dans la Constitution soviétique mais en réalité il n’en est rien, tout est contournée par l’administration généralement Russe et des hommes comme Staline d’origine georgienne.

La question s’est posée de savoir si Hitler n’agissait pas de la même façon avec la France et la GB. A partir du moment où on va éliminer les sous races, on va passer dans un impérialisme à tendance raciste et on peut se demander si le régime soviétiques n’a pas agi de la même façon envers les communautés. On va avoir la disparition de régions autonomes dans l’Union Soviétique.

Dans la vie politique française, un certain nombre de personnalités de gauche et de droite vont être attirés par les discours. Ils cherchent des réponses au déclin de la France. Ils vont être d’abord intéressés par les idées sociales de Mussolini.
On a une partie du courant autonomiste (breton en particulier) qui va se ranger aux cotés du régime nazi.
Dans les colonies françaises et en particulier dans le Maghreb, il y aura un certain nombre de personnalités locales qui vont applaudir la défaite de la France et l’extension fasciste en Afrique (Africa Corps qui connaîtront le succès)

Dans la drôle de guerre (39/40), les allemands restent sur leur position et les français ne parviennent pas à progresser. Les français ont confiance en la ligne Maginot qui sera impossible à passer par les Allemands.
Mais il y a une faille : la Forêt des Ardennes que les français ne pensent pas franchissable par les allemands. Hitler y fait passer des blindés et l’armée française est battue.

Ce n’est que tardivement que certains hommes politiques vont rallier le régime nazi en particulier Laval qui va progressivement devenir le vrai chef de l’Etat nazi français. Au départ c’était Pétain mais les allemands vont s’apercevoir que son entourage n’est pas aussi manoeuvrable qu’il l’aurait voulu. Ils vont donc se baser sur Laval qui sera exécuté à la libération tandis que Pétain sera gracié.
Du coté des écrivains avant 39, on trouve des jeunes auteurs et intellectuels attirés par l’Allemagne nazie qui serait la solution à suivre pour mettre fin au déclin de la France. On peut redonner l’exemple en 34 de la marche vers l’Assemblée Nationale.

A partir de 41, à partir de l’opération Barbarossa, c'est-à-dire du moment où les armées allemandes entrent en Russie, les communistes se retournent contre les allemands.

On peut citer parmi les jeunes Mitterrand qui est entré dans l’administration de Vichy et vers la fin de la Guerre il s’est tourné vers la résistance.

• La 2ème Guerre Mondiale

La véritable guerre commence en 40. La défaite française permet l’arrivée au pouvoir de certaines forces hostiles à la démocratie représentative et à la république et de forces racistes. Une partie de l’appareil politique de Vichy était représentatif de ces forces.
Pétain, maréchal de France, donne sa vie à la France pour lui permettre de sortir la France de l’épreuve de la défaite.

Au début de la 2ème GM, le régime de Vichy sera soutenu par les anciens combattants. Les principaux soutiens, en dehors des forces politiques, sont également la hiérarchie catholique (quelques grands dignitaires de l’ordre mais qui sont très très peu nombreux vont dénoncer le traitement des juifs).

Il y aura aussi la mise en place d’organisations corporatives au niveau du travail et du capital pour faire disparaître la lutte des classes : c’est le retour aux corporations. Une des traces actuelles est les ordres professionnels (L’Ordre des experts comptables par exemple)

A Vichy, on retrouve les transfuges de la gauche : Déat et Doriot qui va aller jusqu’à l’extrême sous le régime de Vichy. On peut presque parler d’une police politique proche de l’esprit de la Gestapo. Dès la mise en place du régime de Vichy, les allemands vont exiger l’exclusion des juifs de la profession de la fonction publique et de la fonction libérale, le port de l’étoile de David…L’administration du téléphone va refuser l’ouverture de lignes aux juifs et couper les lignes également.

Les Allemands vont exiger la déportation des juifs mais les premiers convois ne concernaient pas les jeunes enfants. Ce sont les autorités françaises de leur propre autorité qui vont ajouter les jeunes enfants sans se poser de questions humanitaires.
C’est un régime et une administration raciste inspirés par les Nazis et le journal d’Action Française (journal antisémite) qui vont exécuter cette politique.

Chez les Radicaux on a aussi des transfuges Laval, Bousquet, Papon (qui était le Secrétaire général de la préfecture de Bordeaux), Sabatier… Une grande partie des préfets et des sous préfets étaient au Parti Radical condition sine qua non pour former une carrière dans ces fonctions. Le parti Radical a donc collaboré à haut niveau (ce sont des hauts fonctionnaires).

Une partie de ces personnes vont à la fin de la Guerre choisir le camp de De Gaulle de la résistance. S’ils ont été trop engagés dans la Régime de Vichy ils seront exécutés ou graciés (Pétain).
Les nostalgiques du régime de Vichy vont se retrouver dans le Front National ou d’autres vont se retrouver indépendants.
Le discours contre les juifs va disparaître. Il va falloir attendre Lepen pour que des propos antisémites réapparaissent dans la vie politique.

Le courant monarchiste était très puissant encore sous la 3ème république. En effet le gouvernement avait mis sous fiche les officiers supérieurs de l’armée pour freiner leur carrière. Pétain effectivement met en place l’Etat de Vichy qui n’est plus une République mais ce n’est pas non plus une monarchie et donc les devises « travail Famille Patrie » ne font pas le retour à la monarchie. Pétain ne va pas aller jusqu’au bout des attentes monarchistes.
Le courant monarchiste va être marginalisé.

Tout cela sera terminé avec la libération.
Section 2 : L’après-guerre

Le parti gaulliste avant la 2ème Guerre mondiale, le MRP non plus (mouvement républicain). Les partis de droite qui avaient collaboré vont devoir entrer dans la clandestinité ou vont disparaître physiquement. Les Gaullistes vont ainsi remporter haut les mains les élections (droite en fuite ou exécutée)

Si on excepte le PC et le parti radical, les autres partis sont nés après la Guerre.
Le parti socialiste était la SFIO qui a perduré avec Léon Blum après le Congrès de Tours ed 1920. Cette SFIO ne va pas survivre et c’est Mitterrand qui va le reconstruire de toute pièce. Cela va être un front qui va regrouper les socialistes et centre gauche et cela va permettre de passer très près de l’élection en 74 (car c’est VGE qui va l’emporter) mais en 1981 ce sera lui qui va gagner les élections.

Après la 2ème Guerre mondiale, se développe le mouvement républicain populaire. C’est un mouvement qui domine en Italie, en Espagne et en Allemagne. Au départ c’est le seul parti de droite présent sur la scène politique.
Les autres ont subi des procès des mises à l’écart. On parle de chasse aux sorcières, De Gaule a mis en place des tribunaux. Exemple : La tonte des femmes.
D.G. qui au départ l’avait soutenu, va s’en écarter pour créer le MRP. Il va pratiquer des alliances contre les communistes et contre les gaullistes (?)

Paragraphe 1 : Les courants de droite

1)Le courant libéral

Ce courant libéral ne se retrouve pas dans le gaullisme.
L’UMP se retrouve tiré dans le mouvement gaulliste (interventionnisme étatique) et d’autre part on a le courant d’Alain Madelin qui est libéral voire ultralibéral. Le discours de l’UMP n’est ainsi pas toujours facile à suivre du fait de la cohabitation de plusieurs approches, idées de la politique.
Ce courant libéral rejette le gaullisme qu’on appelait aussi le césarisme gaulliste.

Dans ce courant on distingue le parti républicain du centre. Il va trouver ses origines sous la 4ème République : ce parti s’appelle le Parti des Indépendants dont le chef s’appelle Antoine Pinay. Les indépendants pensaient que leur leader Pinay pourrait remporter la présidence de la République et devenir un véritable parti de gouvernement qui serait placé à la tête de la France.
Il faut rappeler qu’en 58 les élections n’étaient pas encore au suffrage universel direct. Pinay était le candidat favori du Parlement.

De Gaulle va briser net cette stratégie de Pinay et des indépendants avec son référendum de 1952 et la réforme de la constitution. En 58, seuls les grands électeurs pouvaient voter pour le Président.
Ce mouvement va se diviser devant le référendum : la majorité des indépendants est hostile au référendum (car il les attaque) mais une minorité dirigée par VGE va prendre le parti de De Gaulle dans ce référendum et crée la fédération nationale des Républicains indépendants (FNRI) dirigé par VGE. Assez rapidement ce mouvement va abandonner les deux lettres FN et rester le parti des républicains indépendants. Il va falloir attendre la fin des années 70 avec François Léotard pour moderniser le parti. Cependant sa carrière va être remise en cause. Avec Léotard, le terme indépendant va disparaître.
On a le centre national indépendant qui va se situer à droite et va se révéler très proche du Front National. Au niveau des idées, on peut retenir de ce mouvement que les Républicains indépendants au départ étaient un parti élitiste, un parti de notables qui rappelle le parti radical. Au contraire, le parti gaulliste s’inspire davantage du communisme.
C’est un parti peu organisé avec une discipline de vote plutôt absente. Il a pour mission de sélectionner les candidats et d’encadrer les élus. Ce parti est faiblement idéologisé. Comme les leaders libéraux du 19ème, ils sont réservés, méfiants à l’égard de la souveraineté populaire et des techniques de démocratie semi-directe en particulier le référendum.

Il faudra attendre Giscard et les présidentielles de 74 pour que ce parti commence à se moderniser en s’inspirant des techniques de marketing américaines (grand meeting, utilisation des t-shirts pour s’adresser aux jeunes avec des mots d’ordre). Ce bras tendus en direction des jeunes et des femmes a un écho positif. VGE dans son discours politique a pris des mesures en faveur des femmes et des jeunes (majorité à 18 ans en 74, Loi Simone Veil, suppression de la censure même si l’Etat a toujours le contrôle de l’audiovisuel en particulier la TV)

VGE par sa pratique remet en cause ce modèle du parti de notables car comme les autres Président (de Gaulle) il va développer la mystique du chef. C’est un parti au service du chef de la France. La présidence du parti va être toujours contrôlée par le leader en titre du parti.

Le parti est plutôt favorable au libéralisme et si on reprend le programme de VGE en 74 : on a l’idée d’un libéralisme de progrès qui permettrait à la France de faire face aux problèmes du futur. Dans la pratique, VGE va effectuer certaines réformes (loi Veil, réforme du Code Civil). Mais dans le domaine de l’économie, ce n’est pas non plus une réussite, il n’a pas vraiment appliqué son programme. En effet, il y a eu une augmentation de la pression fiscale sur les professions libérales et le développement de la TVA. En ce qui concerne la mystique du chef, VGE dans sa pratique du pouvoir va s’écarter du libéralisme qui s’inspire du régime parlementaire à l’anglaise. Il va souhaiter gouverner c'est-à-dire que mensuellement il va transmettre l’équivalent d’une feuille de route au 1er Ministre qui devra la respecter.

On est plutôt aller dans le sens d’une libéralisation des meurs, une ouverture de la société en direction des jeunes et des femmes au moins au départ puis après les réformes ne vont plus suivre cet axe. Dans le libéralisme économique, on peut citer la saisine du Conseil Constitutionnel.
Au départ, les indépendants sont un parti de droite qui s’appuie sur le respect du droit de la propriété, la liberté individuelle, la liberté d’entreprise, la sécurité, la famille, l’école libre…
La famille traditionnelle va être remise en cause (loi Veil, Majorité à 18 ans) : VGE est partisan d’un libéralisme de progrès mais cela ne va pas plaire aux électeurs conservateurs et aux professions libérales (elles vont subir une pression fiscale supplémentaire).

Parmi les électeurs de Giscard, il y avait des électeurs très attachés à l’Algérie Française, la famille traditionnelle et il était difficile pour eux de se retrouver en Giscard aux élections suivantes.

Il y a des changements dans l’organisation du Parti : il faut passer d’un mouvement de notables indépendants les uns des autres à un parti de masse. C’est l’état d’esprit dans les années 80.
Au niveau des valeurs, le parti républicain s’est opposé à un nationalisme défendu par les gaullistes et à celui du Front National. A partir de l’arrivée de VGE au pouvoir, le parti républicain va devenir un parti favorable à l’Europe et à la construction européenne.
Dès son arrivée au pouvoir Giscard va prendre des mesures au niveau de l’Europe : en droit communautaire il a suggéré et réussi à obtenir une réforme sur l’introduction des conseils des chefs d’Etats (il n’y avait avant que le Conseil des Ministres). Giscard a contribué de manière importante à la construction Européenne grâce à ce Conseil des Chefs d’Etats de l’Union Européenne.
Cette position en faveur de l’Europe a été conservée par l’UDF et par Giscard ce qui explique la nomination de VGE à la tête de la Commission Européenne.
L’UDF (Union pour la Démocratie Française) va être créée le 1er février 1978. Il s’agit d’une machine de guerre électorale en vue de préparer les présidentielles de 1981. Elle a notamment pour but d’élargir les soutiens à Giscard et à sa politique au sein de l’opinion publique française. Le parti Républicain est isolé et il faut constituer des alliances derrière Giscard avec d’autres partis. Ce ne sera pas avec les Gaullistes et l’extrême droite mais avec le centre ce sera possible. Mais le centre gauche et la gauche vont refuser l’alliance.

L’union pour la démocratie française est toujours présente en 2007 mais il y aura un tournant en 98. Il va y avoir une rupture : une partie de l’UDF va se retrouver dans l’Alliance qui regroupe tous les courants favorables à Chirac. Les élections présidentielles de 2002 sont proches à ce moment là. L’Alliance correspond à l’UMP.

L’UDF aurait pu disparaître mais François Bayrou devient le Président de l’UDF en 1998 le 16 septembre. On a dans l’UMP un mouvement néo gaulliste, les démocrates chrétiens, un courant libéral avec Madelin qui a quitté l’UDF pour se ranger derrière Chirac (il sera nommé Ministre sous le gouvernement Chirac)

On a l’idée européenne, l’idée de démocratie chrétienne et ces deux idées ne suffisent pas.
La difficulté pour Bayrou était : si on écarte la personnalité de Sarkozy on a du mal à construire un programme qui se démarque.
En 1978, on a le parti républicain, les Radicaux et le CDS (centre démocrates sociaux). A l’heure actuelle, ce sont les radicaux et le CDS qui se retrouvent dans l’UDF de 2007.

Si on en revient au début de la 5ème République, c’est du coté de la Démocratie Chrétienne qu’on peut se tourner (Mounier chef de file de la revue Esprit). Mounier va développer le personnalisme qui met l’accent sur l’individu et un individu au service de la communauté. On retrouve une partie du message de Bayrou. On a les racines d’une opposition entre Bayrou et Madelin (ultralibéral). Le mouvement de Mounier a connu un grand succès dans les années 50 mais il ne va pas connaître un grand développement du fait du changement de stratégie de la part du Vatican, remise en cause de l’expérience des prêtres ouvriers et du décès de Mounier.

Le centre des démocrates sociaux (CDS) a été créé en 1965 par J. Lecanuet. En numéro 1 on De Gaulle, en numéro 2 Mitterrand, et en numéro 3 Lecanuet qui va s’inspirer des méthodes électorales américaines. Il est fait sur les bases du MRP qui au départ, après la Guerre, arrive à surnager par une alliance avec De Gaulle.

Le MRP va se ranger en premier lieu derrière De Gaulle et une minorité va refuser de rentrer dans le Parti Gaulliste, ils vont se ranger derrière Lecanuet et former le CDS.
Pour Lecanuet, c’est une réussite et il sait bien que pour arriver au-delà de la 3ème place, il faut qu’il élargisse ses soutiens. Il faut trouver des alliances avec des partis qui acceptent de se ranger derrière Lecanuet. Ce dernier va donc essayer de s’associer avec ses voisins les plus proches : les Radicaux de Droite. Cela va réussir pour les élections législatives de 73.
Qu’a-t-il manqué à Lecanuet pour parvenir au pouvoir ? Une personnalité forte qui lui aurait permis d’être présidentiable.


Depuis les années 70, le problème est que le Centre n’est pas parvenu à la réunion des 3 éléments : forte personnalité, machine électorale puissante et le programme.
Au niveau des idées, le centre est une combinaison entre une défense des libertés individuelles et le devoir de solidarité au sein de la communauté étatique et à l’inverse un rejet du socialisme de la lutte des classes et du libéralisme d’Alain Madelin pur et dur.
Le CDS va rester relativement fidèle à l’UDF et derrière Bayrou, il va changer de nom et devenir la Force Démocrate dont on entend peu parler. Bayrou est le dirigeant de Force Démocrate.

La machine du RPR va être fondue dans un ensemble plus grand qui est l’UMP.
Chirac a fait un coup de maître en 2002 en réunissant les partis.
Les origines du mouvement gaulliste remontent en 1947. De Gaulle n’est pas satisfait du MRP. Le MRP l’a aussi lâché sur son projet de gouvernement car au départ il gouverne la France et souhaite rester au dessus des partis indépendants. Le MRP avec les partis socialistes et communistes va s’inscrire dans un projet d’assemblée parlementaire.

De Gaulle va créer le RPF (Rassemblement Pour la France) en 1947. Sous la 5ème République avec Chirac ce mouvement devient le RPR jusqu’à la création de l’UMP.
UD Vème = union pour la défense de la 5ème République
Si on en revient à la création en 1947, avec des résultats relativement positifs, le RPF va être bloqué dans son ascension politique par les partis de gouvernement (Parti Radical et Parti Socialiste) qui vont modifier l’électorat de façon à ce que seuls les partis susceptibles de constituer une alliance puissent être présentés. Ce système veut faire barrage au RPF et au PC.
Elections législatives de 56 le RPF a fait 4%
De Gaulle préfère alors se retirer de la vie politique. Cette traversée du désert ne va pas durer car il y a le problème de l’Algérie. On va rappeler De Gaulle. En fait ce n’est que véritablement en 58 que De Gaulle va connaître la situation politique la plus importante.

Au niveau des idées, De Gaulle a été influencé par sa famille, son origine et par ses premières participations à la vie sociale. La famille de De Gaulle s’inscrit au rang du catholicisme social. Il fait ses études dans l’Action Française. De Gaulle n’a pas été un activiste de l’Action Française mais était un indicateur d’un certain ancrage. Certains disent qu’il est resté monarchique. Mais on ne peut pas dire que De Gaulle ait été un soutien actif de l’Action Française.
De Gaulle s’est rapidement écarté de Maurras (chef de l’Action Française).

Pour De Gaulle, le régime parlementaire malgré ses défauts est viable à condition de la réformer.
Son premier défaut a été la domination de l’Assemblée donc il remet en cause cette domination.
Par rapport au catholicisme, on peut faire deux remarques : ce catholicisme est social qui souhaite rétablir l’équilibre social dans la société française. La Révolution Française a remis en cause les privilèges, l’organisation de la France en 3 ordres.
Dans le courant du catholicisme social, on refuse le libéralisme qui aboutit à la lutte des classes.

L’UDT (union démocratique et du travail) va disparaître pour se fondre dans l’UD Vème République.
Les accords de Grenelles ont été important pour la condition des travailleurs et le droit du travail : les congés payés (4ème) ont été passés à Grenelles, le salaire minimum va aussi être introduit. On ne parle pas encore de SMIC.
On peut donner aussi l’exemple de la participation des salariés au résultat de l’entreprise.
Boulin (?)

De Gaulle se considère comme au service de la France. Charles Péguy est un poète engagé qui souhaite reconstruire une patrie française. Il y a à la fois ses œuvres poétiques mais aussi des œuvres politiques. Concrètement, Péguy ne va pas se lancer dans le combat politique.

Le Front national est un courant d’extrême droite qu’on dit aussi nationaliste. Le Pen est à l’origine de la création du Front National en 1972. En 1956, il est élu député. Il milite pour l’Algérie Française.
Pierre Poujade était à la tête d’une liste de mécontents (artisans…) UDCA.
Les partis au pouvoir (socialistes et radicaux) vont pratiquer une politique d’exclusion et de remise en cause de la liste de P. Poujade.
Pour l’époque, la liste de Poujade avait eu un retentissement national avec un peu partout des affiches.

Le Pen va s’engager dans la Guerre d’Algérie et va être un des déçus de la politique de De Gaulle. Les accords d’Evian et l’indépendance d’Algérie : 1962 (?)
Les déçus de l’Algérie Française vont s’opposer à De Gaulle. Ils vont entrer soit dans la clandestinité ou entrer dans le parti du CNIP.
1972 est significative par rapport aux présidentielles de 74 : préparation des élections. Le Pen va s’y présenter.

Par contre en 81, Le Pen sera absent car on passe de 100 parrainages contre 500 parrainages.
En 1972, et même après, le Front National est un rassemblement de plusieurs courants on retrouve les catholiques monarchistes de droite, le patriotisme de droite, les croix de feu, les anciens de Vichy et les déçus de l’Algérie Française.
Non seulement il y a en 62 l’indépendance de l’Algérie et il y aura presque en même temps la décolonisation et le plus gros des anciennes colonies qui vont accéder à l’indépendance. Il ne reste que Djibouti et les Comores qui vont accéder un peu plus tard à l’indépendance.
Ces membres du Front national pensent que De Gaulle a trahi la France et qu’il a bradé cet empire colonial.

Le Pen va rebondir par rapport à la dégradation de la situation sociale trouvant comme bouc émissaire l’immigration : le choc pétrolier. L’immigration musulmane est particulièrement montrée du doigt. Dans les discours il y aura une remise en cause de la Shoah et de l’élimination des juifs.
Remise en cause des naturalisations accordées depuis 1974 : symbolique car le régime de Vichy avait fait pareil en 1940. Cela avait été en effet une remise en cause des naturalisations accordées aux juifs.

Une première proposition : entraver la construction des mosquées.
Une deuxième proposition : règlementer la construction des écoles coraniques.
Ces propositions font partie d’un ensemble de 50 propositions du programme de Le Pen à cette époque : « 50 mesures concrètes pour l’immigration »
On a le démantèlement des « ghettos ethniques » : on arrive à une définition de la France par race. On remet en cause le pluralisme de la France et on s’inspire de Vichy.
Il y a d’autres sources de recrutement pour Le Pen : en 68, une partie des jeunes de droite vont manifester. Les étudiants d’extrême droite vont se regrouper en GUD (groupe union défense) et surtout le mouvement Occident qui ne se limite pas à l’action politique c’est en effet surtout aller agresser les gauchistes (on peut citer Madelin).
En 97/98, certaines élections régionales sont gagnées par la droite avec le soutien du FN.

On explique le malaise social la dégradation de l’emploi en s’appuyant sur une théorie : Le Pen va rejeter le gaullisme et va aussi rejeter le libéralisme de Giscard. Le bouc émissaire reste l’immigration mais cela n’est pas suffisant.
Le Front National va en plus de ce programme ajouter un 2ème élément : l’organisation et la stratégie du parti de façon à ce qu’il remplisse une fonction sociale c'est-à-dire comme le parti communiste avait pu le faire : passer dans les quartiers !
On parle aussi de l’ascenseur social : par le biais de la politique on permet à certains de s’engager dans une carrière politique.

Ce qu’on peut dire aussi c’est que le parti socialiste et le parti communiste avant la montée de Le Pen n’ont pas pris en compte le racisme ambiant qui existait en France. Le Pen n’est pas arrivé du jour au lendemain, il y avait déjà un terrain propice.
A l’heure actuelle, le FN se déclare premier parti ouvrier de France. Cette progression du FN a eu lieu dans des régions où il n’y avait pas d’immigrants. Donc les électeurs ont surtout influencé par un sentiment d’insécurité et la déception des élections.

En 56, le FN avait 156 conseillers municipaux et 7 députés européens.
Aux élections législatives de 86, la proportion du FN était de 9,8%.
En 88 on a de nouvelles élections, où le nombre de députés est arrivé à 1 : Yann Piat.
Aux élections de 88, le FN représente 14,34%. En 2002, la progression s’essouffle à 15%.
En 95, Philippe De Villiers apparaît et obtient quant à lui 4,5% en chassant sur le même terrain (nationalisme…).

Paragraphe 2. La gauche

A)Le Parti Radical

Avant 73, Le Parti Radical même avant la Seconde Guerre Mondial balançait en droite et gauche.

Ce parti remonte à 73. On a à cette époque la scission entre :
les radicaux Valoisiens qui vont se retrouver dans l’UDF et qui après ce sont◊vont passer l’UMP. Le chef du parti est J.L. Boorlo. ceux qui se positionnent à droite et qui vont récupérer le siège du parti ainsi que la trésorerie.
Le MRG : le patron au départ est Robert Fabre (il va négocier avec Mitterrand un programme commun, il sera nommé au Conseil Constitutionnel) on y trouve aussi J.F. Hory (avocat de Mayotte, il vient de l’Outre-Mer) et Taubira (issue également de l’Outre-Mer) c’est le parti de VGE

J.J. Servan Schreiber va jouer un grand rôle dans le parti dans les années 70. Il s’est inspiré du marketing politique à l’américaine : il a créer son propre média « l’Express ». Il va essayer l’alliance avec Lecanuet (CDS) mais ça ne marche pas. Il va se retirer de la vie politique et se concentrer sur son journal.
En 74, il va choisir après la scission le camp de VGE et sera récompensé par la place de Ministre des Réformes (il restera 12 jours !)
JJSS sera remplacé par d’autres.

Si on s’intéresse au MRG, au départi Robert Fabre va défendre relativement bien les intérêts des radicaux de gauche et va participer à la rédaction du programme commun de gouvernement. Il va arriver à adoucir ce programme commun (par exemple les idées de nationalisations)
Cette alliance du programme commun ne va pas survivre à l’échec de 74. Les révisions du programme commun seront interrompues.
Le MRG a publié une annexe au programme commun : respect de la propriété privé, défense des PME, de l’artisanat, de l’agriculture familiale et des professions libérales, refus du collectivisme bureaucratique (pour se démarquer des communistes).
Les négociations redémarrent en 77 et les communistes préfèrent la rupture. Le MRG va être récompensé par des postes de ministres lors de l’élection de Mitterrand.
En 1993, le MRG tombe et tourne autour de 2%.
Une élection atypique : les européennes de 1994. En effet, le parti dépasse les 10%. On retrouve les chiffres du Parti Radical sous la 4ème République. En face il y avait le PS avec Rocard (?)

Madame Taubira avait obtenue 2,32% en 2002

B) Le partie socialiste

congrès de tour de 1920 PCF diminu a 20%
SFIO (radicaux, MRP, UDSR)
Une des parties qui aux élection de 1945 a 24,6% des suffrages, le problème pour eux c'est qu'après il va diminuer pour arrivé à 15%, alors que le PCF va rester au mm niveau .
Un des grand patron des radicaux sous la IV république Qunille (à cause d'une instabilité politique)aura la main mise sur les pouvoirs;
pour les socialistes Guy Mollet patron de la SFIO d'après guerre, il prend la présidence de ce partie par la Troisième force pour faire face au gaullistes;

L'UDCA UNION POUR LE DEFENCE DES COMMERCANT ET ARTISANTS considéré comme des extrêmiste. Donc le pouvoir va être disputé entre les 3 premiers parties.

Guy mollet (aussi ministre d'état (président du consiel de De Gaulle en 1958))ce gvt a fait la charnière entre la IV et la V republique. Les socialistes ont dû négocié la constitution avec De Gaulle, cette collaboration va expliquer l'effecement de Guy MOLLET en politique qui selon les socialistes ont été trahi par celui-ci.

Mittérrand se présente aux élection de 1965 face à De Gaulle, après cela il revoit sa stratégie.lors des election slegislatives de 1967, les socialistes vont s'organiser et va être créer pour ces election la Fédération GDS (FSIO +partie socialiste autonome PSA) cette année il ya une remonté des socialistes mais s'il n'y a pa d'union avec les modérés ce sera difficile de réussir; le FSIO arrive a environs 20%; les gaullistes seront surpris par la demmission de DeGaulle en 1969 et ne seront pas prêt pour les échéance de 1974.

pour le partie socialiste actuelle, en 1971 il y le congrès d'E
le partie socialiste va encore elargir son emprise vers le centre gauche mais aussi vers l'extrême gauche (CERES) parmi eux J. Cheveneman; le droit de tendance au socialiste va être autorisé
il y avait les tendances organisées comme le CERES, Courant qui se rassemble autour d'une personnalité qui ont la majorité. A l'époque Mittérrand, auj Fabus, Grande Fédération (fédération du nord, fédération du Bouche du Rhône);

1972: accord entr les trois parties(PC, radicaux de gauches, PS) qui prévoit les programmes de nationalisation de 1981; ils se présentent en 1974 , un des grands homme Mittérrand; en 1973, cette alliance obtient 42,5%.
En 1978, 44%

Les election de 1981 vont placées Mittérrand obtient 51,7%. son idée est de faire monter son partie,
on peut partir de cette date, M nomme Pirre Monroy qui va mettre en oeuvre le programme commun deu partie nottament les mesures proposé par Mittérrand dans son proogramme ex: nationalisation; il a directement dissout l'ass. Nationale et se fut un succès jusqu'en 1984
PS= 37,5%
PC= 16,%
avec la participacion de certaines personnalités.
A partir de 1984, Mittérrand change de ministre Fabus qui menera un programme plus sociale- libérale(plus proche de Toni Blair)et qui n'a pas été remis en cause par la suite, la droite au pvr en 1986 puis 1993 .... jusqu'à (Jospin contre Emmanuel).1984: tournant
1988-1989 mise en place du RMI mais on penche plus sur le modèle de Tony Blair.
Il y a tjrs des mesure pour le sociale mais autre que celle de gauche, plutôt ver le libéralisme

Le financement des parties politiques, le parlement va réagir; ces affaires vont expliquer la première cohabitation, les socialiste perdent les élections législatives avec Chirac comme premier ministre. Il ne va pas geré à 100% cette politique car Mittérrand améliore son score avec 54% en 1988;
une politique chocante pour la Nouvelle-Calédonie;
chirac perd en 1988, le réunionnais aussi (Raymond Bare 16%);
Rocard en 88 tient une parte importante à l'Ass.Nationale mais n'arrivera en rien, il commet des maladresse ici à la réunion, aussi ça défaite face à Bernard Tapis.( dans le gvt Rocard il y l'idée de s'écarté de la gauche).

Jospin va se présenté contre baladur et chirac en 1995; Jospin fait moins bien que balladur, mais avec un score honorable;
Chirac au lieu de s'inspiré de mittérrand va vouloir gardé son sa majorité à l'assemblée.

Le problème c'est que le gvt Jupé va de soit dans sa politique libérale (exagération sur son programme ) l'image du gvt jupe va être mal perçu vers 1998. il va s'inspiré de l'angleterre, et dissout en 1997 l'Ass.Nationale. Jospin va arrivé au poste de 1er ministre (1998-2002). au lieu de choisir un mandat vers le centre droite, il se tourne vers une gauche pluriel, avec tjrs les anciens (MRG, PCR, nouveau les verts) cette stratégie est indispensable du fait du déclin du PS; le PS a besoin des radicaux mais encore plus ; le PC qui été en chute libre; les verts st dans une phase ascendante. Cette stratégie va être positif pour le PS, jospin va perdre contre chirac et surtt contre Le Pen. Autre raisons c'est que la gauche est divisée, il ne remet pas en cause àaucun mnt le syst en place, il est très timide dans ces programme tant au niveau nationale qu'au niveau européen.

Les grands perdants st le PC et les Verts, cad il y un recul des programme écologiques, et ceux du PC;

le programme du PS s'appui sur un consensus insuffisant pour la Gauche et pour la Droite, qui n'est pas suffisament libérale.

Il y aune contestation qui s'est developpé chez les électeurs pluriels, notamment le cas du non référundum européen 55%;Il y a le besoin important d'une 3ème voix pour le PS; la révolte des fonctionnaires est un soutient grandissant pour les socialistes.
Le non du référendum européen est un signe positif pour les socialistes car il y a des intérogation sur la remise en cause des fonctionnaires; les resultats de demain seront très importants, d'abord pour voir où se situe le PS et pour envisager la suite.

C ) Le partie communiste.

Date importante: 1920, relative au Congrès de Tours. Ce congrès est à l'origine de la création du Parti Communiste actuel (référence au SFIO);
le PC n'a pas eu de rupture contrairement au PS. Le PSF à l'origine retient une inspiration de Lénine (= le parti doit être soumis à la dierction) amis très rapidement avec la montée en puissance de Staline, il y a eu une fermeture (=score à la Stalinienne soit 99%)
au sein même du parti, c'est le cas de Marie George BUFFET en 2001 avec 91%.

le centralisme démocratique est contraire au socialiste qui s'organise avec comme par exemple le CERES. Cela n'existe pas au sein du PC.
C'est un parti de professionnels, c'est-à-dire qu'on a en particulier des permanents qui sont rémunérés et qui vont défendre la ligne de conduite de la Direction, ils vont orienter les partisants au niveau local.

L'école des cadres du PC , qui est efficace permet par le biais de stage, de formation à des ouvriers d'acquérir une certaine culture marxistes;
il y l'éveil d'auto-didacte politique grace à cette formation.
C'etait aussi une certaine conception de rôle sociale des cadres communistes ( ils devaient avoir une certaine ligne de vie) la femme permanent.

Des cadres du parti qui rayonnaient en métropole mais aussi dans les DOM-TOM, exemple paul vergès à la reunion. Cette école pouvait exister dans les parties de Strauscan. Le PSR a eu la même évolution jusqu'à la snd guerre mondiale.

Huguette Belo et d'autres communistes st passés par ces formation. Les mandats (parlemantaires, députés européen) vont faire reculer cette professionnalisation.

Maurice THAURES = patron incontesté du Parti d'avant et d'après guerre, des mandats de longues durées (référence à satline qui est resté longtemps au pouvoir).

Le PCF est membre de la 3ème internationale ( cad que les partis Frères doivent agirent dans le sens du développement et de protection soviétique)

les ecrits de Malraux sur la chine montrent bien la priorité de ce Parti.
La Guerre d'espagne (soutient verbale de staline)
la France de Léon Blom

Cette 3ème internationle est l'organisme qui transmet les ordres aux Partis Frères
le rôle du PC va être contesté et , le gvt va condamné ce parti. Maurice Thaurès va s'exiler
Du jour au lendemain, il y a l'invasion de la russie par l'all, il y aura une résistance française du parti communiste.

La libération voit le retour de Thaurès en France . (il était devenu une nomenklature soviétique )il est influencé par les grands partisants de Staline. Sa famille va vivre dans une qualité plus élevé, que ne connaissent pas les défavorisés de cette époque.

En 1954, on a l'image de l'Abbé Pierre , cette image nous fait réfléchir sur l'idée du parti à cette époque. Quand le parti est fort on a moins besoin de faire appel aux personnalités.

Point important: le déclin du PCF s'est à cause de l'image que représente l'élite ouvrière et le peuple qui doit suivre. Est-ce que l'on reste à la charité ou poursuit-on par le social?

Concernant l'avortement, le PC prend tardivement des mesures en 1947, concernant les Handicapés etc... le PC rejette l'Homosexualité.
Le parti réagit tardivement sur des question de sociale, de santé etc....., ce n'est qu'après les chocs pétroliers et la montée du chômage que le PC va montée en intensité, les délocalisation aussi vt apparaître et va nourrir ce Parti.
Le patronat va utilisé les ouvrier qualifiés pour masqué l'évoulion sociale. Ces ouvriers ne st que des intermédiaires.
Aragon, qui n'est qu'un simple faire valoir. C'est en fait se st les ouvriers qui tiennent les règnes du parti ;

Mittérrand va associé le PC à la gestion du pouvoir en 1981.

Le nbre d'adhérants en 1980 = 710 000
Le nbre d'adhérants en 2005 = 134 000
Au élection législatives de 1981 = 16,13%
Au élections législatives de 2002 = 4,78%
Au élections présidentielles de 1981 = 15,48%
Au élections présidentielles de 2002 = 3,37%
Comment expliquer ce déclin?

Point important: la non prise en compte de l'évolution de la société Française (chômage, femme, etc.....

Le cas du PSR: au départ, il s'intéressait au femme (syndicat créer par le père de Paul Vergès) mais cela n'a pas suffit.

Problème, aucune femme communiste n'est maire. Dans la Direction, il y a des femmes (Huguette Belo etc...) mais c'est tjrs une minorité. Avant 2001, Marie George Buffet dirigait le parti avec Robert Hue.

Point important: L'incapacité du PC à remettre en cause le pp° de solidarité avec les racine du parti (stalinienne); il n'est pas envisager de critiquer la politique soviétique.

En 1950, en Hongrie il y a eu la liquidation d'un parti qui venait d'accèder au pouvoir par les chars staliniens;
En Mai 1968 le « printemps de Prague » en Tchècoslovaquie où c'est produit la même chose qu'en Hongrie;

Les déclaration de Georges Marché, « oui il y a eu des problème, mais si l'on fait le bilan, c'est globalement positif »;

Le PCF est subventionnait par Moscou, cela a été prouvé par des doc d'une Banque Parisienne trouver et diffuser par le canard enchaîné.
Par la suite il y a la mise en place sous la 5e république d'un système de financement d'un partie par le gouvernement français en 2002 le PC a recuent près de 19, 57 millions d'euros d'aide pubic en 2005 ce chiffre et de 3,78 millions d'euros.

Date importante
-1972 élaboration du programme commun du gouverment qui est aussi signé par le PC alliance avec PS.
- En 1981 il y a l'arrivée de personnalité communiste trois ministères sont représenté par un communiste, ministères du transport...
Question est ce que le PC allait se démocratiser ou ce libéralite comme le partie communiste Italien/Espagnol qui avaient commencer a critiqué la politique sovietique. Il s'agit d'une politique conflituelle a l'égare du PC.
- En 1945 et 1947 égale alliance du PC au PS entre 1947-1972 égale a la frature
-En 1984 il y a une politique de durcissement avec Pierre MOROI, le PC va durcir sa ligne contrairement au partis socialiste sans remettre en causse sont origine sovietique.
En 1984 exlusion du courant rénovateur du PC (eux qui sont différent au régime soviétique)
Dans les années 50 TILLON qui a été mis sur la touche du PC.
Constament, il y a eu des exclusion; mais cela n'arrête pas le declin du PC.

-En 1994, arrivé de Robert HUE au commande du PC. C'est un ambulancié est non un intellectuel , c'est le parti des ouvriers.
Il se présente au élection de 1995, et fera 8,73% des voix relativement satisfaisant.
A la suite R.HUE change de stratégie et rentre dans la gauche pluriel (1997); nouvel arrivé au poste de ministre Marie George BUFFET, secretaire au sport (image assez positive au vu de l'opinion public). Licence d'histoire/géo.
Ce qui explique q'en 2001 un changement à deux têtes R.HUE et M.G.BUFFET. Cela ne c'était jamais vue au part avant.

-En 2002 R.HUE est invincé de son poste et M.G.BUFFET prend seul les commandes du parti entre 1997 et 2002 c'est une gauche au pluriel qui est au pouvoir alliance entre le PC et PS.
Avec la défaite de Jospin en 2002, la gauche va batir; avec le non européen, le PC s'engage dans une nouvel stratégie d'embarcation, il va se radicalisé sur sa gauche pour tenter de remonté au éléction; la victoire du non au réferum. Le problème était de capitalisé cette victoire au profit du PC.

Dans le cas de la préparation au éléction 2007, les négociations en vue d'une candidature unique de la gauche non socialiste n'a pa abouti alors même qu'il s'agit d'une gauche anti-libéral.
Notament de l'insistence de M.G.BUFFET de ce placé en tête de cette gauche anti-libéral des éléctions de 2007.

Cette tentative de constituer a gauche voir a l'extreme gauche sous la candidature de M.G.BUFFET à était rejeté. La conséquence est celle qu'aujourd'hui il y a 5 candidature de la gauche anti-libéral pour les éléction présidencielle (M.G.BUFFET, Arlète LAGUILLER, J.BOVE, Chivardi).

Point important:
Le positionnement politique vis à du PC est que, à aucun moment le PC à était dans capacité de défendre des valeur modernes de la société française.
M.G.BUFFET qui a eu 91 % des voix dans son parti veux continue a se démarquer de la gauche anti-libéral. Mais elle n'a pa pu critiquer les politiques prolétaire « alors que pour arrivé à faire une révolution, il faudrai réussir à remettre tous le monde dans les usines ».

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