ECONOMIE DE L'OCEAN INDIEN 2006 - 2007

Monsieur Jean- Yves ROCHOUX :
jean-yvesrochoux@wanadoo.fr
L’Océan Indien.

1- La géographie.

L’Océan Indien, il s’agit du plus petits des trois grands océans. L’Océan Indien représente 76 millions de kilomètre carré comparé à l’Atlantique qui fait 92 km² et le Pacifique qui est le géant qui fait 180 km ².
La zone économique exclusive fait jusqu'à 200 mille marins (1mille marin fait 1852 m). Les pays qui ont une zone économique exclusives ont tous les droits d »exploitation de ce qui a dans cette zone économique. Les eaux territoriales sont beaucoup plus réduits faisant a peu près 12 milles marins avec une souveraineté totale de la zone.
La France est le 2ème pays qui dispose de la plus grande surface de zone économique exclusive qui s’étend sur 11millions de km² dont 3 millions dans l’Océan Indien.
Ces zones économiques concernent la pêche, les flux de commerce qui sont des retombées par rapport aux ports. L’Océan Indien représente surtout une zone de passage pour ces flux de commerce en sachant que la plus grande partie de flux pétrolier passe par cet océan.
La pêche reste une activité particulière car elle est surtout une activité de cueillette puisqu’on est dans une situation paradoxale ici, car dans tous les océans du monde les volumes de pêche diminuent car on a attaqué peu être un peu trop à cette ressource. Dans l’Océan Indien par contre on voit que la pêche est en progression puisqu’on n’assure pas un renouvellement correct des espèces maritimes et on peut même constater une diminution de certaines espèces.

L’Océan Indien est un espace verrouillé avec des points de passages obligés. L’océan indien est un espace qui a 3 portes ce qui limite l’accès : une porte au nord, un espace à l’Est vers le Pacifique et un espace à l’Ouest vers l’Atlantique. La porte du nord est caractérisé par la présence de 2 détroit : le détroit de Bab El Mandeb qui permet de passé par la mer rouge par le Golf, qui est relativement qui permet de venir de la méditerranéen en passant par le canal de Suez. LE Golf Persique au Golf Dormuz ces 2 détroits débouchent vers la méditerrané et l’autre vers l’Océan Indien.
Ce sont des passages assez restreints. Le passage vers l’Atlantique est un peu paradoxale car c’est un passage difficile à utiliser au niveau de la pointe de l’Afrique du Sud car un gros bateau ne peut y passer car on arrive dans le 40ème parallèle qui est le 40ème rugissant et le 50ème qui est le 50ème brûlant. Ce détroit s’appelle donc le détroit du Cap. Le Cap de Bonne Espérance n’est pas le Cap d’Afrique qui est le plus au Sud car celui qui est le plus au Sur est le Cap des aiguilles. C’est une zone particulière assez difficile à pratiquer et qui limite le passage.
Le détroit de Malacca, le détroit Singapour, le détroit de Lombok le détroit de Malacca à une très faible profondeur ainsi il n’accueil que les plus petit cargo pétrolier et les plus gros passe par un autre détroit, il laisse aussi passer des sous marin de plongé. Dans cette zone on rencontre beaucoup de pirates, c’est des endroits aussi peu sûre car les forces indonésiennes ne dispose pas d’assez de force pour surveiller cette zone.

2- Quelques indications sur l’histoire de la zone Océan Indien.

Autrefois (avant le 20ème siècle), l’Océan Indien est un espace de contact entre l’Europe et l’Asie, c’est une zone importante de délimitation dans toute la partie Nord et on en a la certitude dès l’Antiquité. Pour les européen l’Océan Indien est une ouverture sur les Indes comme pour Vasco de Gama en 1497. Les grandes puissances de l’époques débutent l’histoire européennes et sont l’Angleterre, la France, le Portugal et la Hollande et de ces forces on voit apparaître des les pays le commerce et les colons.
Au 20ème siècle et après, c’es la période durant laquelle on va assister au développement du nationalisme ce qui va déboucher sur les indépendances. Pendant le 20ème siècle et jusqu'à la fin de 1967 l’Océan Indien est considéré comme le lac Britannique. Avec la séparation Est Ouest on voit une séparation communiste et capitaliste ente les Russes et les Britanniques. La guerre froide conduit les pays à s’intéresser à la zone car y est concentrée une grande partie des réserves de pétrole. L’Océan Indien représente la route du pétrole car se flux est le plus important dans la zone Océan Indien.
Lorsque le Guerre Froide va cesser, les pays de la zone ne peut plus faire sont chantage économique entre Russe et USA. Avec les années 80- 90 l’intérêt pour la zone diminue. Et la fin de la guerre froide a amené plus de désordre et plus de liberté car n’ayant plus l’opposition Est – Ouest les Russes et les Américains ont pu reconsidérer leur place dans la zone.
La situation aujourd’hui pour l’Océan Indien est un intérêt assez faible des grandes puissances sauf pour le pétrole. Sur le plan commercial, du transport maritime, ça reste l’espace privilégié Europe Asie. La seule véritable puissance de l’Océan Indien est l’Inde, éventuellement l’Afrique du Sud et peut être dans le futur l’Australie.

3- Le contenu du cours.

Le plan lui- même :

Chapitre 1 : La zone Océan Indien.
Les pays de la zone Océan Indien (l’ONU compte 45 pays sans les espaces comme la Réunion)
L’Indonésie
Le Botswana
Le Zimbabwe
Le Mozambique
La Somalie
L’Inde
La République Sud Africaine
L’Australie

Chapitre 2 : Les Îles du Sud- Ouest de l’Océan Indien.
Madagascar
Mayotte
Les Comores
Seychelles
Maurice

Chapitre 3 : La Réunion.

Le Devoir :
Ecrit de 2h : un sujet qui se traitera avec le cours.





Chapitre 1 : Les Pays de La Zone Océan Indien.

Les indicateurs utilisés :

Economique :
Produit intérieur brut pour avoir une idée de la puissance (globale) PIB.
La croissance du PIB pour avoir une idée du dynamisme.
Produit intérieur brut par habitant pour avoir une idée du niveau de vie PIB h.
Le PIB à taux de change courant PIBTCC.
Le PIB à parité de pouvoir d’achat PIB PPA.
L’indice de développement humain l’IDH c’est pour mesurer le niveau de bien être par habitant. Cet indice fait la moyenne simple entre l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’instruction (tient compte de l’alphabétisation et de la scolarisation), produit intérieur brut par habitant et la parité de pouvoir d’achat.

1- L’Indonésie.

1- Des îles et des ressources naturelles.

L’Indonésie compte 13 600 îles dont un peu moins de la moitié sont habités. C’est un pays où la population est concentrée sur la plus grande des îles Java, il y a 60% de la population sur cette île. Il y a une forte diversité avec 200 langues et dialectes, c’est un pays musulman, c’est même le plus grand Etat musulman du monde dont la population représente 87% de l’Etat. C’est un pays de 2millions de km² et plus de 220 millions d’habitants, c’est le 4ème pays du monde par sa population. L’Indonésie a une croissance de 1,3% par an un petit peu supérieur à la croissance annuelle dans le monde qui est de 1,2% dans le monde.
C’est un pays qui a des ressources naturelles importantes ; les forêts, le pétrole, le gaz, l’or, le charbon, le nickel… C’est un pays qui a une position stratégique très forte entre l’Océan Indien et le Pacifique. L’Indonésie possède une histoire de mal développement, ce fut une colonie hollandaise, puis elle obtint l’indépendance en 1945. De 1945 à 1965 Sukarno est au pouvoir, c’est un socialiste, puis par un coup d’Etat, Sukharto prend le pouvoir par un coup d’Etat et met en place une dictature jusque 1998, il y instaura le capitalisme sauvage. Sukharto va faire un miracle économique à partir des années 1970 car l’Indonésie va être appelé le bébé tigre car il va connaître un accroissement important de son économie en 1970-80 +7,2% ; de 1980-1993 + 5,8%. L’accroissement dans les années 70 est d’environ 20 % et dans les années 1994 d’environ 40% ; le niveau de vie augmente entre 1980 et 1993, le Produit Intérieur Brut par habitant est de +4,2%. Les ressources naturelles sont importantes, on exploite fortement la forêt. En 1970, l’Indonésie possédait la 3ème plus grande forêt du monde, en 1997, il en restait 60%. L’Etat participe à cette exploitation des ressources naturelles, il y a la bas le problème de l’affairisme, notamment par la famille du président, ce qui contribue à enrichir les riches (notamment les militaires qui ont une double si ce n’est une triple casquette et ont soit une direction d’entreprise soit une responsabilité administrative) et à appauvrir les pauvres. L’Indonésie est un pays ou la corruption est très forte. Depuis 1996-97 il y a eu une succession d’émeutes contre Sukharto lors des crises financières. En 1998 fin du règne de Sukharto et le produit intérieur brut baisse d’environ 14%.
Aujourd’hui l’Indonésie est un pays émergeant mais en panne.




2- La situation actuelle.

Il y a une croissance économique de +5%, l’endettement est très important. Le pays manque beaucoup d’infrastructures publiques (santé, éducation …) du fait de l’endettement. Ce pays compte sur les investissements de l’Investissement Des Etrangers, mais les étrangers ne sont pas très importants car c’est un pays pas très sûr. En 2005 sa forêt est la 8ème mondiale du fait de la déforestation qui est apparemment plus rapide qu’ailleurs (juste après le Brésil). C’est une économie relativement ouverte : les exportations représentent environ 30% du PIB (comme en Europe). C’est un pays relativement sous développé, on peut dire que c’est un Nouveau Pays Industrialisé modeste.

2- Le Botswana.

C’est un pays d’une certaine façon exemplaire, c’est un petit pays, une petite économie enclavée mais avec de bonnes performances économiques. C’est une économie d’Afrique australe un peu au Nord sans façades maritimes avec peu d’habitants. Le taux de croissance est très faible. Le Botswana était appelé le Bechua Land, ancienne colonie britannique indépendant depuis 1966. Le Produit Intérieur Brut dans les années 1966-80 est de +14,5% ; en 1990 de +10% et en 2000 de +5%. C’est un pays à revenu moyen. Le miracle du Botswana, c’est le diamant+ l’intervention de l’Etat (qui est honnête, qui aide). L’Etat qui a fait des bénéfices des services sociaux, qui est au service de la population. L’éducation y est considérée comme la meilleure d’Afrique. Les prestations sociales sont relativement bonnes, le niveau de santé est assez bon. Le pays fonctionne bien depuis les années 1960. Le problème du pays est qu’il manque de diversification et qu’il doit faire des efforts pour y parvenir. Le pays fonctionne grâce aux diamants (le meilleur producteur du monde), cela représente 95% du Produit Intérieur Brut. L’élevage bovin occupe 80% de la population rurale. Le pays a essayé de subventionner les entreprises locales mais sans grand succès. Puis il a tenté d’instaurer des prêts bonifiés, puis il a mis en place un environnement financier favorable. Le tourisme safari de luxe et l’écotourisme sont en émergence depuis quelques temps et représentent 1 million de touristes. Le Botswana possède une bonne situation macro économique mais il y a le Sida. Il y a une croissance économique sensible, une balance commerciale excédentaire et une dette extérieure très faible. L’espérance de vie en 1980 était de 60 ans et en 2002 cela représentait 41,4 ans. Cela va avoir un impact économique important au niveau santé par rapport au Sida, car cela va coûter très cher. Le taux de mortalité infantile est de 8% (à la Réunion 0,7%). Le Botswana est le pays le plus touché par le Sida au monde.

3- Le Zimbabwe.

C’est un petit pays enclavé mais c’est très différent du Botswana (moins de 400.000 km carré). Le dirigeant est Robert Mugabe. Avant c’était la Rhodésie du sud, elle est devenue indépendante en 1965, en 1979 le gouvernement est devenu multi racial après 15 ans de guérillas. En 1980 ont eu lieu des élections et l’élection de Mugabe. Mugabe a tenté de créer une économie socialiste. Le point fort du Zimbabwe est l’agriculture dont ils ont une grande exportation notamment de tabac. Sur le plan économique tout va bien jusque la création de la réforme foncière (loi votée mais pas appliquée) en 1992. en 2000, Mugabe a commencé à dire que les anciens combattant (ceux qui étaient à ses cotés) avaient un droit sur les terres agricoles, donc ses proches (famille ou politique) ont donc occupés des terres, il y a eu des bagarres, des meurtres et problèmes entre la Grande Bretagne et le Zimbabwe. Il y a maintenant des fermes exportatrices qui ne fonctionnent plus, la production alimentaire n’a pas augmenté et aujourd’hui nombreux sont ceux qui dépendent d’aides alimentaires. Depuis 2005 Mugabe a prolongé son mandat jusqu’en 2010. Les résultats sociaux économiques son calamiteux. C’est un pays qui a une croissance économique inférieure à 0 et dont les indicateurs économiques sont dans le rouge. C’est une économie agricole. Il y a une inflation, par exemple, en 2002 l’inflation était de +282% en 1 mois, en août 2006, elle était de +1200%. Le Sida y est important même si c’est moins qu’au Botswana. C’est un pays ou la corruption y est très forte, le détournement d’aides alimentaires est comme un sport national.

4- Le Mozambique.

C’est un petit pays d’Afrique Australe qui sort de la Guerre qui comporte environ 20 millions d’habitants sur 800.000 km carrés. C’est une ancienne colonie portugaise qui a acquis l’indépendance en 1975 après la guérilla grâce à Frelimo qui a ensuite combattu Renamo pour le pouvoir et en 1994 ils font des élections multi partis. Le pays a été en guerre depuis 1960 environ jusque 1994. Le Mozambique est parmi les Pays les Moins Avancés. L’indice de développement humain et les indicateurs économiques sont de très faible niveau. Le pays exporte ses crustacés, de l’électricité (il y a des barrages), et de l’aluminium. Le pays a besoin de l’aide alimentaire internationale et est touché mais moins que les pays précédents par le Sida.
Les raisons d’espérer.
Il connaît une croissance économique d’environ +8% de 1993 à 2003. Il y a aussi une croissance des infrastructures souvent financées par la banque mondiale. Il y a une croissance des Investissement Directs Etrangers dans le sucre et le coton. O y parle encore beaucoup le portugais. C’est un pays qui a pas mal d’ « amis » potentiels.

5- La Somalie.

1- Quel Etat.

La somalie est un pays qui fut sous la domination britannique après la Seconde guerre mondiale jusqu’à 1950 et de 1950 à 1960 elle est sous la domination italienne. En 1960 la Somalie devient indépendante et s’ouvre alors un très grand conflit avec l’Ethiopie, elle soumise à un dictateur et ce dictateur fut renversé par les chefs de guerre en 1991. en 2000, les somaliens vont commencer à mettre en place des institutions pour pouvoir construire un Etat. En début 2007, il n’y a plus de chef de guerre ni de terroristes islamique et l’Etat et le gouvernement s’installe presque à MOGADISCIO.

2- Quelle économie.

Sur le plan économique, c’est un pays pas très important avec une surface d’un peu plus de 150 million de km² pour environ 1million d’habitants. C’est un pays d’élevage qui exporte du bétail sur pied, c’est un pays agricole avec une balance commerciale qui ne couvre qu’un tiers de ce que le pays doit importer (35%). Ce pays pâtie d’une absence de règle. Il y a des revenus de la diasporas qui reviennent et ils sont très important en taux de change courant cela revient entre 800 et 1 millions de dollar.





6- L’inde.

1- L’un des futurs géants de l’économie mondiale.

L’Inde à une population de 1milliard 100millions habitants avec une surface de 3,3millions de km². En 2005 on estime que l’Inde se situe au 11ème rang du PIB mondial.
Sur plan économique et politique l’Inde est un pays assez particulier. En effet il adopté un système assez démocratique. Sur le plan économique, les indiens sont des spécialistes des services technologiques de l’information et des communications. Sur le plan politique économique, l’Inde est très libérale. Ces caractéristiques sur les plans économique et politique lui sont propre et la détache de son grand concurrent qu’est la Chine.

2- La croissance économique depuis l’indépendance.

1950- 1964 Les indiens font un choix de politique socialiste avec des nationalisations et des planifications, un PIB qui augmente de plus de 4% par an.
1965- 1979, Le PIB baisse et n’augmentera plus que de 2,9% par an. Il y a eu une recrudescence du marxisme avec un Etat donc plus socialiste qui augmente avec les difficultés mais qui ne les pâlira pas.
1980, Rajiv GHANDI va être celui qui lancera les réformes « pro business » qui lance l’économie dans un plus de libéralisme. Puis en 1991 on voit une croissance économique qui repart avec 2 choses négatives qui sont une crise des paiements extérieur et un déficit public croissant.
1991, il y aura une nouvelle dévaluation de l’argent.

3- La libéralisation des années 1990.

La libéralisation durant les années 90 on l’appelé SINGH Manmohan qui va développé l’idée selon laquelle on doit libéraliser le système productif ce qui entraîne plus de liberté pour le privé et privatisation du secteur public, et s’ouvrir vers l’extérieur e qui entraîne une libéralisation des mouvements de capitaux, une convertibilité des capitaux, s’ouvre sur le commerce extérieur.
1992- 1997, le PIB augmente de 6,2% par an.
1998- 2002, le PIB augment de 5,4% par an
2005- 2006, le PIB augmente de 8% par an.
On pense que cette augmentation est dû au pro business de GHANDI dans les années 80 qui renforça le système productif à l’intérieur de la nation et d’autre pense que c’est dû à la libéralisation des années 90 qui a été réellement l’ouverture à la concurrence internationale.

4- La structure sectorielle du système productif.
1950 2005
Actif Primaire 72% 52%
Secondaire 11% 19%
Tertiaire 17% 28%
PIB Primaire 58% 24%
Secondaire 1% 27%
Tertiaire 28% 49%

…. Représente l’entreprise TATA
…. Se sont les services technologies de l’information et des communications (Bangalore).

La productivité du secteur non organisé est très faible même si elle représente 80% des actifs, mais il ne représente que 45% du PIB.

5- L’évolution de l’insertion internationale.

L’économie indienne à un taux d’ouverture en 1990 de 6,5% et en 2000 il est de 10%. En faisant X+M/ 2 / Pib on trouve ces résultats. L’Inde travaille souvent sur des marchés protégés qui sont en général des marchés d’agro- alimentaire et de textile.
Leurs points forts sont les produits pharmaceutiques, les biotechnologies et les services informatiques.
Dans les échanges de biens et de services, la proportion des services augmente et dans ces services, la proportion des services liés à l’informatique augmente encore plus rapidement. En matière d’exportation des services informatiques, les indiens ont la première place mondiale devant l’Irlande et les Etats- Unis, si la Chine est l’atelier du monde, l’Inde est le bureau du monde.
Les entreprises internationales commencent à s’intéressées plus fortement à l’Inde pour l’investissement directe de l’étranger, en 2001 cela représente pour les stocks 4,6% du PIB et en flux c’est 3,2% des investissement.

6- Problèmes et perspectives.

➢ Depuis 1990, la croissance de l’emploi est faible, la population active est de plus en plus forte.
➢ En matière de pauvreté, n peut dire qu’elle aurait tendance à régresser.
➢ Sur le plan géographique, New Delhi (biotechnologie), Bombay (cinéma, finance), Bangalore (informatique), ces trois villes regroupent une population très riche.
➢ Le déficit des finances publiques continue à exister, et ils ont une insuffisance de rentrée fiscale qui est en amélioration.
En 2040, l’Indes aura probablement la première population et du monde et sera la 3ème économie mondiale après les Etats- Unis et la Chine. Les indiens parlent de Bollyworld et de pahale (l’Inde d’abord).

7- L’Australie.

1- Une grande île quasi déserte de l’Océanie.

L’Australie possède un niveau de croissance de 1,1% ce qui est proche du niveau de croissance mondiale. Et l’Australie reçoit beaucoup de migrant.

2- Histoire : de l’Europe vers l’Asie- Pacifique.

C’est un pays qui fut découvert en 1770 par Cook, pays qui sera rattaché au britannique et qui deviendront rapidement indépendant en 1901 dans le cadre du Common wealth.
2000, on demande à la population si elle veut rester sous le Common wealth et la réponse est positive ils continueront d’avoir pour chef de l’Etat la Reine d’Angleterre. Ils ont un politique extérieur très intéressée par la Chine et les îles du Pacifique (îles Fidji, Papouasie) mais il reste très proche des Etats- Unis. Ils sont aussi intéressés à l’Indonésie. Mais l’Australie est peu tournée vers l’Océan Indien.

3- Une économie « primaire » développée.

Cette économie australienne va se développer au 20ème sur une logique coloniale, s’est se développé en fonction des besoins de sa métropole (la Grande- Bretagne) : les matières première industriel et de produits alimentaires.
L’agriculture, les mines et l’énergie sont très développées en Australie car tout cela provient de la nature elle-même. La Banque mondiale a essayé d’évaluer les stocks miniers pour valoriser cela en monnaie actuelle et l’Australie était première.
L’Australie possède donc un niveau de vie et développement économique extraordinaire.

4- Une structure économique atypique.

L’économie australienne connaît une évolution sectorielle de pays développé : on a malgré tout un secteur primaire en décroissance ainsi qu’un secteur industriel en décroissance mais on a un secteur tertiaire en développement. Elle possède une industrie manufacturière modeste.
Le pourcentage du PIB représenté par les ressources naturelles est d’environ 10% : il y a un pourcentage d’agriculture anormalement élevé (normalement entre 1 et 2%), elle représente entre 3 et 4 % du PIB. L’extraction des mines est très importante car elle possède de nombreuses ressources naturelles.
Les exportations agricoles (céréales, laine de mouton, mouton …) de l’Australie se situent à un niveau exceptionnel : 20% du total. Elle essaie d’exporter plus vers l’Asie en essayant d’être leur grand distributeur. L’Australie est un grand exportateur de vin.
Les exportations de produit minier : premier exportateur de charbon au monde (environ 36,5% du PIB) ; il exporte de l’alumine, il s’auto satisfait avec son pétrole et en exporte de ce fait assez peu.
Le pacte colonial a eu pour conséquence le bridage des industries manufacturières, alors que le marché est de taille, l’Australie a un problème de concurrence, il a donc des difficultés à financer autre chose que les produits miniers. L’Australie s’est assez bien développée au niveau des banques et des finances et s’est proposé en tant que partenaire lors de la crise financière asiatique car elle leur a assuré la sécurité de ses banques. Le tourisme rapport plus que le charbon à l’Australie de nos jours.

5- Une croissance économique à l’occidentale ?

De 1950 à environ 1975 : croissance économique : +3,75%
En 1970 : stagflation
En 1973 : trahison du Royaume unis qui rentre dans le marché commun donc l’Australie aura plus de difficultés à exporter ses produits agricoles, elle se sent orpheline du Royaume Unis.
Les années 1980 sont difficiles, elle va donc réagir fortement en changeant un certain nombre de choses.
Le changement va commencer en 1983 avec un changement politique avec prise du pouvoir par les travaillistes qui vont mettre en place une politique plutôt libérale sur la plan économique qui se caractérisera par trois choses/
- ouverture du pays : laisse flotter le $ australien, supprime le contrôle des changes et on va réduire les droits de douane pour inciter les étrangers à investir en Australie.
- Un changement dans le contrat social (avant il fallait que le salaire versé à un employé soit suffisant, sinon l’employé pouvait porter plainte au tribunal) : modification par la négociation salariales.
- La concurrence : privatisation des banques et tentative pour le transport aérien, il ont crée une autre entreprise aérienne puis une autre mais il n’en reste que deux qui s’entendent quand même bien, tentatives aussi pour les télécoms

6- Les résultats récents et le problème de la dette extérieure.

En 1990 la croissance économique représente + de 3% en moyenne pour le PIB.
En 2000, elle est assez proche de 4% plus que de 3%.
Le taux de chômage est d’environ 5%.
La balance des transactions courantes : les marchandises qui sont en déficit de 83% (manque 18 milliards de $) ; les services dont on peut ne pas s’en soucier ; taux d’ouverture faible : 16% (en Allemagne 36%) ; manque 20 milliards pour les revenus d’investissements -> L’Australie a donc une dette, or les australiens épargnent peu, il faut donc du financement extérieur. Le financement extérieur doit être croissant.

8- La République d’Afrique du Sud.

C’est un des pays du monde ou la criminalité est extrêmement élevée, il faut éviter autant que possible de sortir la nuit.

1- C’est un géant économique d’Afrique.

C’est un pays d’1.200.000 km2, avec 47.000.000 habitants, il est le 5ème pays le plus peuplé d’Afrique, il a un PIB global de 160.000.000.000 de $, c’est le 2ème pays de l’Afrique sub-saharienne. C’est un pays relativement modeste au niveau du PIB par rapport aux pays développé. La démographie est de + 0,8%, il y a le SIDA, en 1990 l’espérance de vie était de 62 ans, en 2004 elle était de 47 ans. Sur le plan politique, elle est une puissance internationale dont le poids est très important.

2- Une histoire particulière.

La République d’Afrique du Sud a été découverte par les portugais à la fin du 15ème siècle, suivis par les hollandais au milieu du 17ème( 1652) itinéraire convenable : le Cap est une escale vers JAVA. Il y aura une guerre entre les colons qui veulent y vivre et ceux qui veulent en faire une escale. C’est la compagnie VOC qui est propriétaire. Les anglais vont par la suite en faire une colonie en 1806 1814, ce qui créa des guerres entre les natifs (exemple les zoulous) et les colons, c’était un conflit très important. Il y aura des colons anglais, des colons boers (hollandais) et les noirs. Les colons hollandais seront appelés les afrikaners. Puis vint la fin de l’esclavage. 1899 les colons attaquent les anglais et perdent, les anglais accordent l’indépendance en 1910 et cela devient l’Union Sud Africaine. En 1914, l’Union Sud Africaine prend possession de la Namibie. Les blancs africains sont perdus et ne savent pas de quel coté être.
On va exclure les noirs de la politique jusqu’en 1948 ou il y a l’apartheid => séparation les blancs des noirs pour l’habitation, l’éducation, les transferts, les lieux publics. On attribuera des PASS. A partir de 1950 cela va déclencher la réaction de l’ANC. En 1961, elle devient la République d’Afrique du Sud et quitte le Common Wealth. Les responsables de l’Afrique du Sud vont aller plus loin et vont inventer les Bontoustans qui sont des surfaces d’Afrique du Sud qui sont détachés et qui seront destinés à telle ou telle ethnie, qui deviennent autonomes et indépendantes, exemple le Transkei.
A partir de 1976, il va y avoir tout un ensemble d’événements notamment celui de Soweto qui crée des révoltes aboutissant sur un boycott international portant sur les armes et le pétrole ce qui provoque un déplacement de noirs du nord vers le sud.
En 1978 un ministre blanc Peter Botha élu président va faire des réformes pour le travail en supprimant la discrimination, supprimer le PASS pour créer une carte d’identité Sud Africaine, dépénaliser les relations sexuelles interraciales et commerce à essayer une politique métisse, il va lancer dans la zone toute une série d’opérations militaires anti-communistes. La communauté internationale va décider d’imposer un boycott des armes et du pétrole mais aussi un boycott économique. Les entreprises étrangères doivent donc quitter le pays, mais il y a toujours des resquilleurs.
A partir de 1988, les diplomates vont investir dans des négociations entre l’Afrique du Sud et des pays occidentaux et des pays de la zone, l’Afrique du Sud va cesser ses opérations militaires, l’Afrique du Sud va laisser la Namibie devenir indépendante.
En 1989 De Klerk, un nationaliste modéré va devenir président et va essayer d’intégrer la totalité de la population, une démocratie multiraciale est crée, c’est la fin de l’apartheid (1991), il va y avoir des négociations avec l’ANC. Le Président demandera la libération de Nelson Mandela en 1990. En 1994, Mandela devient Président de l’Afrique du Sud et met en place un gouvernement ou il y a deux catégories (noirs et blancs). En 1996, il y aura une nouvelle constitution, en 1999, Thabor Nabeki devient Président.

3- Le système productif.

La République d’Afrique du Sud est un pays avec des ressources naturelles exceptionnelles : c’est un important producteur de diamants, en 2005, il était le 4ème. De Beers est une entreprise mondiale qui fait l’essentiel du commerce de diamants (environ les 2/3). C’est le premier producteur d’or mondial. Les exportations de ces productions de minerai et de métaux représentaient 16,1% en 1974, 22% en 2004.
L’agriculture représentait 17,3% en 1980, 9,1% en 2004.
L’industrie est relativement importante et représentait 35% en 1980 et 26,1% en 2004.
Le taux d’ouverture est de 35%, il est le 14ème mondial.

4- La politique économique libérale et les résultats majeurs.

L’ANC a une idéologie communiste, ce qui entraîne un premier programme politique keynésien. Le 2ème programme en 1996 : GEAR entraîne une croissance de l’emploi et la redistribution du budget. La politique libérale équilibre le budget. La République Sud Africaine réduit son déficit budgétaire et en 2005 elle acquiert ses 1ers bénéfices. Il y a aussi une réduction de l’inflation. Les résultats obtenus par GEAR sont une croissance économique de 3 à 5%, ce qui est un peu faible.

5- La black economic empowerment (BEE : politique de discrimination positive).

6- La politique sociale.

Il subsiste des inégalités socio-économiques extrêmement fortes. Pour palier à ces difficultés ce pays tente de mettre en place des mesures socio- économique tel que la gratuité de l’eau, de l’électricité et de diverses prestations comme les aides sociales.
Entre 2006- 2007, le président a annoncé un excédent budgétaire avec notamment des ressources fiscales qui seront en très forte et qui feront l’essentiel de cet excédent, ce qui entraîne une augmentation des dépenses sociales.
Il y a un développement du marché de la sécurité en Afrique qui est impressionnant.

Conclusion du chapitre :

Les grands pays : l’Inde, l’Indonésie, La République Sud Africaine et l’Australie sont des pays qui possèdent le plus de ressources naturelles. Et nous verrons plus tard ce qu’est le syndrome Hollandais qui démontre que les ressources naturelle ne suffisent pas pour palier à tout ce dont ces pays ont besoin.
Dans leur politique, il peut y avoir un rapport très étroit entre la politique menée et le développement.
A cause du sida uniquement, en Afrique on remarque que l’espérance de vie est passée de 53 ans en 2000 à 49 ans en 2005 presque 1an tous les ans.


































Chapitre 2 : Les Îles du Sud- Ouest de l’Océan Indien, histoire et développement.

Les îles du sud-ouest de l’océan indien : Madagascar, Maurice, Réunion, Seychelles, Comores, Mayotte.

I- Préalables géographiques, démographiques et économiques.

A- Géographie et démographie : quel intérêt ?

Les contraintes géographiques peuvent être très importantes.
La démographie correspond à un phénomène de rajeunissement de la population.

B- Des îles plutôt tropicales et diverses.

Une grosse différence surtout de climat avec des îles tropicales sauf pour les Seychelles qui se trouve plus près de l’équateur et qui a un climat plus équatorial que tropical.

C- de grosses différences sur le plan démographique.

Des différences d’ordre de densité :
- 31,7 pour Madagascar.
- 610,3 pour Maurice
- 352,8 pour les Comores
- 428 pour Mayotte
- 180 pour les Seychelles
- 312 pour la Réunion.

Concernant la mortalité infantile, cf. la feuille. Il y a un écart énorme entre la Réunion (6/1000) et Madagascar (96/1000).
Concernant le taux de fécondité par femme va de 2 pour les pays comme Maurice jusqu'à 5,6 pour Mayotte ce qui est la limite de ce qui est concevable.
L’espérance de vie tient on le voit dans le tableau du développement des infra structure du pays. Le taux de croissance démographique augmente de :
- 2,8% pour Madagascar
- 1% pour Maurice
- 2,7% pour les Comores
- 4% pour Mayotte
- 0,9% pour les Seychelles
- 1,6% pour la Réunion.

Avec ces chiffres on voit que l’on des pays qui ont une transition démographique différente. Avec 3 niveau :
- Madagascar, Comores et Mayotte sont des sociétés traditionnelles, où le taux de natalité est élevé et le taux de mortalité est en baisse ce qui augmente la croissance démographique.
- Maurice, Les Seychelles, le taux de natalité est faible et le taux de mortalité est très faible, on a une croissance démographique qui est faible.
- La Réunion se trouve elle entre les deux cas vu ci- dessus, avec un taux de mortalité très faible et un taux de natalité qui reste fort et le taux de croissance est de 1,6% ce qui est relativement élevé.

La Réunion se différencie des autres pays de part ces conditions démographiques. Car le taux de population active n’augmente pas aussi vite que ce que l’on croit.

D- Des différences économiques.

Si les chiffres du PIB total cf. tableau est ramené en PIB à parité de pouvoir d’achat par habitant on voit là des résultats plus parlant. On remarque surtout les différences de niveau de vie qui varie entre 809$ par habitant à Madagascar à 14 434$ par habitant pour la Réunion.
Ces résultats se retrouvent avec l’indice de développement humain avec Madagascar au 146ème rang mondial et la Réunion au 38ème rang. Et un pays aussi qui est bien classé c’est Maurice car il est à la jointure du premier tiers des pays riche et il est au 65ème rang mondial.

Conclusion de cette partie :

Il faut faire attention aux chiffres car même les chiffres les plus sûres peuvent divergées telles que les surface par exemple pour des raisons politique (on comptabilise que la surface exploitable et les autres ne comptent pas) ou pratique.
Toutes ces îles ont un point commun qui réside dans les difficultés rencontrées face à l’environnement. Il y a une sorte d’agression de la nature liée à la production, la consommation, c’est une difficulté récurrente. Cette agression est renforcée par le fait que l’on connaisse toujours une démographie croissante et une densité très élevée (à part Mada).
Ces difficultés sont aussi renforcées par une fragilité tropicale qui se traduit par la mort des coraux…. Qui peut conduire à des situations irrémédiables.
Le cas des Seychelles, ils ont toujours appliqués de très grosses restrictions lié à la protection des la nature c’est pour cela entre autre qu’une grande partie des Seychelles soit protégée.

II- Le temps des colonies.

A- L’île Maurice.

C’est une île qui a été occupée par les hollandais dont ils n’ont laissé que le nom qui provient de Maurice de Nassau qui était un stathander (premier ministre). Elle a été ensuite une colonie française qui l’utilise pour les ports qui est un intérêt militaire et commercial. Vers 1810, elle devient une colonie anglaise. La canne à sucre va se développer sous l’influence anglaise.

B- Madagascar.

Madagascar a toujours été un objectif des français depuis le 17ème siècle. En 1674 vont tenter de coloniser Madagascar mais ils échouent à Fort Dauphin. Les français devront attendre jusque 1868 pour passer un accord officiel avec la reine Ranavalona II. La puissance française va s’imposer de façon plus directe en installant ses armés (avec à la tête le général Gallieni) grâce à un protectorat en 1895, et Madagascar devient une colonie en 1896. Madagascar est destiné à l’origine au surplus de population de la Réunion. L’approvisionnement est transité par Madagascar. De 1952 jusque 1977, 200 familles réunionnaises vont aller à Madagascar pour l’agriculture, on appelle cela la Sakay. Il y a beaucoup d’esclaves réunionnais d’origine malgache de ce fait.

C- Les Seychelles.

Ça vient d’un nom français lors de la seconde visite des français aux Seychelles en 1756: Moreau de Seychelles. Elle devient une colonie française de 1814 jusqu’en 1976 ou elle devient une colonie anglaise. Les Seychelles ne représente pratiquement pas d’intérêt économique, on y trouve du coton, de coprah, de cannelle. Dans la traite négrière, elle est une escale entre le Mozambique et la destination.

D- Les Comores.

Les Comores deviennent une colonie française en 1886 puis un TOM en 1958 et indépendante en 1975 avec une république islamique en 1978.
Mayotte devient française en 1841 après vente d’un sultan. Mayotte va se séparer de l’archipel des Comores entre 1974 et 1976 lors d’un référendum et se trouve entre les DOM et les TOM. En 2001 ils vont changer de statut pour devenir une collectivité départementale. Depuis 2007, elle devient une COM Collectivité d’Outre Mer. Pendant longtemps, ce sont les plantes à parfums qui dominent l’économie devant le sucre.

Conclusion : y’a-t-il eu une histoire commune ?

Il y a eu une histoire coloniale franco-anglaise. Cette histoire coloniale commune va surtout éloigner (séparer) les économies les unes des autres. Les échanges commerciaux entre la colonie et la métropole sont privilégiés (échanges Nord-Sud). L’histoire coloniale rapproche quand même un peu les îles entre elles notamment au niveau du commerce, mais surtout au niveau de la population.

III- Des politiques variées après l’indépendance.

De l’indépendance jusque la fin des années 1990

A- L’île Maurice et son industrialisation.

1968 : indépendance de l’île. L’île commence par l’Import Substitution mais sans grand succès et cela atteint 20% de chômage. Puis ils essaient de mettre en place les Zones Franches d’Exportation (ZFE) en 1970 qui apportent des avantages fiscaux (peu ou pas d’impôts pour les entreprises), des avantages financiers (prêts importants plus faciles) et des avantages douanier car ils sont hors territoire douanier. Mais les ZFE ne marchent pas trop bien non plus car dans les années 1970 cela a peu d’intérêts. Dans les années 1980, les chefs d’entreprises socialistes hong- kongaises cherchent un endroit intermédiaire pour exporter leurs produits en Europe sans passer par les droits de douane, il y a ainsi des capitaux provenant de Hong Kong et de l’Union Européenne mais surtout des capitaux locaux qui vont investir dans ces ZFE. En 1994, les ZFE réalisent 13% du PIB notamment par le biais du textile et de la montée en gamme. Les ZFE connaissent donc un succès et il y a une répartition équilibrée des différents secteurs. L’industrie à la fin des années 1990 représentent 23% du PIB et 36% de l’emploi essentiellement grâce aux ZFE mais elles sont surtout dominées par le textile. Le tourisme est haut de gamme depuis la fin des années 1990 : environ 500.000 touristes par an et 100 hôtel. Le sucre est exporté vers l’Union Européenne. Car le prix est avantageux comme il est compris dans les pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifiques). Ce sont les trois piliers de l’économie : à la fin des années 1990, le taux de chômage est d’environ de 2%. Entre 1982 et 1994 le taux de croissance économique passe de 4 à 9%. A la fin des années 1990 on a à faire à un pays ouvert et compétitif. Le taux d’ouverture en 1995 ((X+M)/2)/PIB est de 56%. Ils ont une balance commerciale et économique équilibrée. Il y a équilibre des échanges extérieurs et des marchandises et du tourisme. Entre 1974 et 1981 il y avait u déséquilibre extérieur important avec 60% des marchandises. En 1981 le FMI est intervenu pour l’île Maurice. En 1987, l’île Maurice contre toute attente renonce au renouvellement de l’aide du FMI, ils ont utilisés les méthodes du FMI. Les mauricien ont très bien exploité toutes les opportunités, ils ont profités des aides internationales (bon élève), de l’accord multifibre qui fixe des quotas pour les producteurs les plus importants et donc ont protégés Maurice car il était un petit producteur donc pas de limites. Sur le plan des devises de 1990, si on regarde les apports brut : les ZFE représentent 57% (50% net) du PIB, le sucre 26% (50% net) et le tourisme 17%.

B- Madagascar et ses ressources naturelles.

a) Des choix politico-économiques en évolution.

Madagascar va être indépendante dès 1960. Sur le plan économique, il y a des tentatives d’exploitation agricoles mais cela ne marche pas très bien. De 1960 jusqu’en 1972, elle reste très attachée à la France. En 1972, c’est la fin du Président Tsiranana. En 1975, il y a Ratsiraka qui est un socialiste qui arrive au pouvoir et le socialisme est au pouvoir de 1980 jusqu’en 1985. L’économie va se mettre au ralenti avec l’arrêt de la production agricole. Les prix seront beaucoup trop faibles et il va manquer de transports. L’industrie va s’arrêter aussi par manque de matières premières et de pièces de rechanges. A partir de 1985, la politique de Ratsiraka va changer, il essaie sur le plan économique de libéraliser à nouveau le système. Il faudra attendre le début des années 1990 pour avoir un changement politique avec la fin de sa présidence et la mise en place de Zones Franches pour les industries textiles et agroalimentaires. Ils vont avoir des difficultés car il y aura beaucoup de changements dans les règlements. Les ressources naturelles sont exploitées par les étrangers. La croissance est insuffisante par rapport aux besoins de la population. De 1985 à 1995, le PIB baisse de 2% et le la population augmente de 3% ; l’indicateur par tête diminue depuis 1971. L’inflation sur la période de 1981 à 1992 passe de 10 à 30%. A la fin des années 1990, les taux de croissance commencent à remonter, ils se situent aux alentours de 4 et 5 et c’est la première fois ou le PIB augment plus vite que la population. A la fin des années 1990, beaucoup de secteurs sont en difficultés. Du côté de l’agriculture domestique, le riz est passé d’exportateur à importateur, productions notamment de café et de vanille toujours insuffisantes. L’industrie malgache est peu développée (14% du PIB), c’est surtout de l’agroalimentaire destiné au marché interne. Les entreprises industrielles dans les zones franches sont à l’origine de la forte croissance du PIB par tête à la fin des années 1990.le tourisme commence à s’y développer (1998 : 130.000 touristes).

C- Les Seychelles, Sun, Sand and sea.

Les Seychelles devient indépendante en 1976 et deviennent socialistes, cela évolue rapidement vers une économie plus libérale, avec premier président François Albert René.
Ils ont un niveau de vie très élevé avec un PIB en 1977 de 5 000$ par habitant. Leurs infrastructures sanitaire et de l’éducation sont au niveau de ceux des pays développé.

La structure économique des Seychelles.

Ils ont une structure économique « tropicale ». L’agriculture emploi 15% de la population en 1990, c’est un secteur très peu développé malgré le nombre de personnes qui y travaillent.
Le moteur des Seychelles c’est le tourisme haut de game local dans les années 80 - 90. En 1990 il y a déjà 104 000 touristes, l’activité du tourisme rapporte 60% du PIB et 20% de l’emploi.
Dans les années 90 les seychellois ont commencé à avoir des problèmes avec la concurrence des autres pays autour car la qualité de leurs produits a baissé notamment dans le secteur hôtelier. Il va y avoir une baisse de visite touristique en 1991 et une baisse des dépenses en 1996.

Les dividendes de la mer.

Les dividendes de la mer sont les redevance des bateaux étrangers qui viennent pêchés notamment le thon dans les zones économique exclusive. Cela leur crée aussi des recettes grâce aux recettes portuaires.
Les seychellois vont essayer de développer eux- même la pêche en développant des thonier. Les seychellois traient ainsi avec la Conserverie de l’Océan Indien qui permet d’exporter leur thon vers l’extérieur. Ils ont fait aussi de l’aquaculture avec les crevettes.
Les seychellois vendaient des passeports au noir ce qui est mal vu par les autres mais qui leurs rapportait beaucoup. Car les personnes d’autres pays ayant des problèmes avec la justice de leurs pays pouvaient obtenir un passeport seychellois pour éviter leurs problèmes et habiter sans problèmes aux Seychelles.

Une insertion internationale.

Ils ont un taux d’ouverture de 34% ce qui est relativement important. Leur particularité c’est la réexportation des produits pétroliers (avion, bateau). Ils ont une balance commerciale très déséquilibrée si l’on regarde ce qu’il gagne avec la mer et le tourisme, cela reste médiocre et l’on constate que les Seychelles sont en pénuries de devises ce qui augmente leurs endettements.
Les Seychelles étant une petite île le tourisme est directement lié aux importations, car les Seychelles importent beaucoup ce qui entraîne une plus grande importation lorsque le tourisme va bien.
La monnaie seychelloise est une monnaie sur évaluée ce qui représente un handicap dans l’économie des Seychelles dans les années 90.

D- Les Comores l’immobilisme économique et la politique.

L’immobilisme économique et la croissance démographique.

Ils furent indépendants en 1975, c’est une petite économie agricole employant 80% de la population et qui fait un peu de pêche. Il y a une instabilité politique. Il y a des Sultans et Bob Denard.
En matière économique on gardé les spécialités coloniale à base de plantes tel que le ylang- ylang, la vanille et ces produits sont vendus sur le marché international. En 1995 les Comores avaient un PIB par habitant de 520$, une démographie très importante.

Une insertion internationale qui est resté coloniale.

Ils ont toujours des exportations de plantes aromatique ce qui est insuffisant pour équilibrer la balance commerciale. Les besoins en importation dépassent de 50% ce que rapporte les exportations. Ils ont essayé de compenser par le tourisme en 1994, et par les Royalties de pêche dans l’Union Européenne. Ils se sont aussi endettés vis-à-vis, essentiellement de France, ainsi le règlement de la dette consiste à ne payer mais en 1994 quand la France décide de faire payer aux Comores leurs dettes, ils n’ont pas réussi car l’année d’ensuite la même chose se reproduit. Mais les Comores ont une solution qui est les revenus de la diaspora qui sont très élevé. Ce sont des revenus qui sont envoyé de l’extérieur par leur famille, ce sont aussi les dépenses que font les comoriens lors de leurs vacances dans leur pays.
Pour aider les Comores le FMI et la banque mondiale leur a imposé en 1991 un Programme d’Ajustement Structurelle mais ne donnera aucun résultat. En 1994 les Comores vont subir la dévaluation du franc comoriens ce ne contribue pas à les aider sur le plan économique.

E- Mayotte et la mini- départementalisation.

Une économie de transfert.

Dans les années 80- 90 Mayotte est spécialisé dans les plante à parfum, avec des transfert public très important venant de la France ce qui a un impacte sur l’économie mahoraise. Entraînant une augmentation ce la démographie en faisant baissé la mortalité. Il y a aussi une croissance dans le secteur du BTP. Il y a une augmentation d’import substitution qui du fait de ces transferts on va voir apparaître des grandes surfaces commerciales.
On constatera par la suite une explosion du chômage surtout e chômage des jeunes avec une féminisation de ce chômage.
Il y a un développement du tourisme avec une augmentation de quelque millier de touristes à la fin des années 90.

Une balance commerciale logiquement déficitaire.

Il y a des exportation traditionnelles, et des transferts public qui agissent directement sur les importation avec tout ce que l’on crée il faut importer. Ce qui influera sur les exportations car elle va faire soit diminuer soit stagner les exportations traditionnelles.
Mayotte n’a pas de contrainte extérieur, étant un pays français il n’a pas de problème de devise.

IV- Le présent et les perspectives.

A- Les mauriciens à la relance.

L’utilisation et le renouvellement des avantages mauriciens.

L’économie mauricienne a su bien joué de ses atouts naturels, économiques et règlementaires de son pays. Mais dans certains cadres d’exploitation comme celui du pétrole on voit que cette exploitation entraîne la destruction. Mais ces exploitations entraînent aussi la transformation comme le coût salarial faible qui est exploité par les entreprises qui sont de plus nombreuse et ce qui a pour conséquence de faire augmenter les coûts salariaux et les employés acquièrent de nouvelles qualifications.
A l’heure (année 2000) actuelle les mauriciens sont dans la phase de compromettre les coûts salariaux faible pour avoir de meilleurs salaires et de nouvelles qualifications.

Les difficultés multiples.

En devoir des augmentations de coûts salariaux les mauriciens ont des problèmes par rapport à l’Union Européenne. Les deux principaux problèmes sont : l’entrée libre de produits industriels avec une vente sans droit de douane va être compromis par l’Union Européenne tout comme le prix du sucre qui devrait baissé.
C’est aussi la fin de l’accord multi fibre dans le secteur du textile Maurice n’étaient pas limité dans sa production.
L’environnement mauricienne montre une faiblesse en eau avec des secteur d’activité qui en consomme beaucoup tel le textile, le tourisme… Il y a aussi un souci de protection de l’environnement à Maurice avec notamment la protection du lagon lié au tourisme, la démographie….
Le problème rencontré avec le tourisme c’est la concurrence avec les îles dans les Antilles, les Caraïbes… qui est de plus en plus forte.

Une réactivité certaine.

Les mauriciens ont mis en place l’off shore en 1988 concernant la finance les assurances, les services. Ce sont des sociétés qui travaillent avec toutes les autres entreprises du monde sauf Maurice, c’est le principe de l’off shore.
Les mauriciens ont aussi développé le port franc en 1993 ce qui signifie que lorsque l’on arrive sur le port avec le poisson ont le nettoyer et l’encaisser donc faire de la transformation passive du produit.
L’Africa bill est un traité de 2000 à 2008, passé entre les Etats- Unis et les pays en voie de développement. Ce traité consiste à aidé ces pays a exporté plus facilement leur textile vers les Etats- Unis.
Les Technologies de l’Information et de la Communication, concerne surtout les centres d’appel et les traitements de données c’est un secteur q’a su bien développé les mauriciens.
Les ports d’éclatement servent lieu commun pour redistribuer les conteneurs de différents pays c’est un rôle joué par le port de Port- Louis à Maurice.
L’Integrated Resort Scheme qui existe depuis 2005 qui permet d’avoir une résidence si on achète cette dernière pour un montant compris entre 500 mille et 1million d’€ et qui offre aux étranger une possibilité d’avoir une carte de résidence si on reste à Maurice assez longtemps.
Un certain nombre d'activité est rationalisé comme le sucre diversification des produits:
• La canne a sucre: production de sucre et d’éthanol; diminution du nombre d'usine sucrière (concentration des usines).
• Textile : essaie de ce placé sur le haut de gamme, développe aussi le tissage.
• Tourisme : « médical » est développé.
b) Un (in) certain succès.
La croissance économique:
*de 1993 à 2003 environ 5%
*en 2000 varie de 2 à 6%
Il y a une certaine instabilité.
PB: le taux de chômage:
*à la fin des 90's environ 8%
*début 2005 environ 10%
Il y a un peu d'inflation 5 à 6%.
L'équilibre extérieur:
*balance commercial largement déficitaire en 2005 < 60%.
*balance des transactions courante est déficitaire.
Les mauriciens sont bien placés dans le domaine de la taille du diamant qu'ils vendent directement au touriste.
Pétrole????
Les investissements directs des mauriciens à l'étranger sont relativement faibles.
Rodrigue est une île mauricienne, qui a un territoire autonome. Le tourisme ne fonctionne pas très bien depuis quelques années, elle tend à diminuer. C'est une île très proche de la Réunion.
4-2 Les Seychelles en panne.
Les Seychelles connaissent des difficultés croissantes.
Leur tourisme est toujours en difficulté depuis 1995; sa n'évolue pas. Les devises sont rares = le rapatriement des profit est interdit. Ce qui met les Seychelles dans une situation délicate dans leur taux de croissance <0 (les années 2000). Et leur dette extérieure continue a augmenté; ils désirent un ré échelonnement de la dette.
La condition a cela est la dévaluation de la roupie mais les Seychelles ne veulent pas de ré échelonnement.
Quelles réformes?
Mise en place d’un organe d'administration publique qui achète des produits « vitaux » à l'extérieur pour le pays. Le SMB reste critiqué. Les organismes internationaux demande la suppression du SMD mais il existe toujours et les politiques essaient de réformer sa gestion.

Autre réforme:
Privatisation de l’entreprise publique
Copie de Maurice: Villa de Luxe, faire un Sea Food Hub, faire un certain nombre d'offshore.
4-3 Madagascar.
Une grange crise politique.
Les élections présidentielle de 2001-2001 a provoqué une crise économique par désorganisation et la crise police c'est transformé en crise économique.
Des secteurs en difficultés.
L'agriculture est un secteur en grand parti sinistré; ex riz ne produit pas suffisamment qu'il en consomme. L'Etat essaie à la fois de moins intervenir tout en facilitant les échanges.
PB: l'insécurité foncière : la propriété des terre largement lié au coutume au tradition. La solution est le cadastre.
La filaire pêche et aquacole se développe bien ex la crevette destiné a l'exportation vers l'UE. La qualité est reconnue.
Parmi les produits exporté on retrouve les exploitations des ZF en 2000-2001 elles connaissent de grande difficultés; en 2004 elle commence a se remettre sur les rails; en 2005 des difficultés apparaissent du au AMF.
Des éléments positifs.
IDE augmente???
Les investisseurs chinois semblent s'intéresser à Madagascar.
Europe ??
Certains pensent qu'il faut multiplié par 2 les investissements 15 à 30%. James Bond ancien représentant de la BM.
La CNUCED pense qu'il faudra plutôt passé par une aide des subventions aux entreprises qui souhaite s'installer à Madagascar.
Tourisme: 280000 en 2005.
Un certains nombre de projets de culture industriel sont mise en avant ex Tatophra (gazole vert).
Pétrole ???
Le nickel et le cobalt sont des minerais très présent et exploité.
Un secteur qui connaît de graves insuffisances les TIC. Le problème reste de relier à Madagascar au reste du monde par le biais de Easy. Ils ont un circuit fibre optique qui devrait relier les grandes villes de Madagascar. Mais l 'ADSL reste très cher 20 fois le coût de Maurice.
D'assez mauvais résultat économique.
La balance commerciale est de 78%, un équilibre commercial satisfaisant car très limité.
Par contre le franc malgache perd de sa valeur en 2004 moins de 85% par rapport à l’Euro. Le taux de croissance entre 1993-2003 +2,2% sur les années 2000 de 4 à 5%. Depuis quelques années l'inflation augmente. La corruption dans le domaine des douanes est très présente
4-4 Les Comores.
Une certaine stabilité politique.
Ce qui semble s'être calmé c'est le séparatisme. Chaque île a tendance à vouloir vivre en indépendance. C'est mise en place l' Union Comores (fédéral) en 2004 avec une présidence tourmente. L'Etat de droit est de retour.
Une tentative d'ouverture de l'économie.
Le fait marquant est le retour du donateur, des bailleurs de fond internationaux en 2006 possibilités de développement dans le domaine de l’agro-alimentaire, la pêche et le tourisme (ont de grosse possibilité).
Les résultats économiques actuels.
Le taux de croissance est un taux faible entre 1993 et 2003 environ +1,3%, le taux de chômage est de 25%. La balance commercial: le taux de couverture était de 11% (X 1% et M 10%).
4-5 Mayotte.
Le développement de l’import substitution.
On produit sur place des produits agro-alimentaire ex le lait banane.
Le tourisme : 39000 en 2005, les touriste ont un niveau de dépense très faible en 2004 environ 428€ alors qu'a la Réunion 731€.
L'agriculture : développement chambre d’Agriculture; lycée agricole.
Des résultats obtenus.
Le pouvoir d'achat augmente considérablement ce qui lié aux transferts publics. La démographie est importante et le taux de chômage est assez proche de 30%. Les gens déplacent la culture traditionnelle qui baisse. Le taux de couverture de la BC en 2004 est de 22% (X en baisse et M en hausse)
Conclusion du chapitre.
Statut politique et développement.
L'indépendance politique ne conduit pas forcément au développement économique et social sauf dans le cas de Maurice qui grâce à leur volonté essaie de changer tout cela.
Par contre l'intégration politique ne résout pas tout les problèmes de développement et augmente le chômage, cela influe certes sur l'augmentation du pouvoir d'achat et une augmentation a terme de la production.







































Chapitre 3 : L’économie de la Réunion.

Section 1 : De la colonie au département.

L’île de la Réunion fut découverte par plusieurs peuple et donc a eu différente noms avant de prendre le nom de l’île de la Réunion au 17ème lorsque les personnes se sont installées véritablement.
La 1ère prise de possession fut dans les années 1630- 1640, ces années constituent les prises de possessions. Puis en 1965 il y a la création de la Compagnie des Indes orientale qui est chargée de développée l’île Bourbon.

1- Un peu de café dans beaucoup de sucre.

En 1711 on découvre un pied de café indigène à La Réunion ce qui donne l’idée à la Compagnie des Indes de développée l’île en île à café.
On commence à développé le café en 1718, en 1727 il y 125 tonnes de café et en 1744 il y en a 1 250 tonnes ce qui deviendra une spécialité de l’île.

La fin de la Compagnie des Indes et du café.

La Compagnie détient un double monopole car les planteurs sont obligés d’acheter du matériel avec eux et de leurs vendre du café. C’est un allié nécessaire encombrant et qui exploite les planteurs.
En 1765, on supprime le système des Compagnies, le roi va gérer directe lui-même les îles. Ce qui donnera une certaine liberté à la Réunion en s’approvisionnant à l’extérieur, le prix des marchandise extérieur diminuent car ils ne dépendent plus des compagnies. Mais le café ne va plus être protégé et donc perdre son monopole en Métropole. Le café réunionnais subit la fin des compagnie et le début de la concurrence.
Les épices sont assez secondaires en restant une culture d’appoint à la Réunion. Le commerce des épices commence à la fin du café.

Le grenier des Mascareignes.

Entre 1810 et 1815, la Réunion développe les cultures vivrières. Et les français sont présents à l’île Maurice voulant en faire un port et l’île Bourbon (grenier) qui aura les cultures vivrières destinées à l’île Maurice.
La Réunion fonctionne avec des ordres qui viennent du gouverneur qui est à l’île de France (Maurice). Ce qui entraîne une situation de fragilité car la situation n’est pas facile pour les réunionnais qui reçoivent les ordres de l’île voisine.
En 1815, les anglais prennent possession de Maurice.

Du café au sucre (1815)

On passera du café au sucre à partir de 1804. À cette époque, la France à des difficultés à s’approvisionner en sucre puisqu’elle vient de perdre Haïti ce qui crée un manque de sucre.
En 1823 il y 4 200 hectares de terre de canne à sucre planté, en 1853 c’est 55 200 hectares et en 1860 le commerce de sucre représente 70% de la surface agricole utilisée, ce qui représente 73 000 tonnes de sucre.
En 1848, c’est l’abolition de l’esclavage et l’apparition de l’engagisme car les esclaves sont remplacés par les engagés volontaires venant de l’étrangers. Ce qui permet la continuité du sucre.

Le sucre une monoculture dangereuse (1863).

Sur un plan économique on a un problème de concurrence, avec de grandes quantités du sucre qui vient de Cuba et en Métropole le sucre de betterave connaît un succès.
On a d’autre problème qui s’ajoutent aux problèmes économique, il y un développement du paludisme et aussi la maladie de la canne. Les planteurs font des crédits hypothécaires pour subsister.

En 1870 on assiste à un effondrement de la production en effet la production tombe à 24 000 tonnes.
Le Canal de Suez va contribuer à l’isolement de la Réunion en 1880, puisque réellement ce n’est pas la Réunion qui intéresse les français mais c’est Madagascar.
A la fin du 19ème on peut dire que la Réunion se meurt, car l’île est en très mauvais état et on essai de développé la vanille, les plantes à parfums… C’est l’époque ou un grand nombre de réunionnais vont migrer. Certains vont partir en Métropole d’autre à Madagascar, et d’autre en Nouvelle- Calédonie. Car on ne voit pas de solution intéressante pour la Réunion à cette époque.

L’occupation des champs de betterave.

La 1ère Guerre Mondiale ne coupera pas le Réunion de sa Métropole. Cette guerre se déroulera à zone agricole qui correspond à des spéculations sucrières. Le prix du sucre va augmenter très fortement. Cela fait que la production de sucre va reprendre à La Réunion atteignant les 110 000 tonnes en 1940.
Il y a eu une sorte d’alliance entre les sucriers réunionnais, les sucriers métropolitains et antillais. Et cela jusqu’au début de la 2nde Guerre Mondiale.
La 2nde Guerre Mondiale va entraîner une rupture sévère en coupant la Réunion de la Métropole. C’est une période très difficile car on ne peut plus vendre ni acheter et les Russes assurent un blocus autour de la Réunion et les réunionnais vont faire tout avec rien. Sur le plan social, humain et économique c’est une période catastrophique.

2- Une structuration forte de l’économie.

Une économie à moteur externe.

Les flux qui vont exister se sont des flux qui s’occupent d’import export à la Réunion et des plantations. Les flux sont des flux sucriers. C’est une logique d’exploitation coloniale entraînant une dépendance par rapport à une demande métropolitaine.
L’évolution du système peut faire fonctionner des chose qui vont être assez largement externe : la demande qui est métropolitaine et qui détermine tout le reste, mais il y a aussi la concurrence et l’évolution du système. On rencontrera donc des avantages internes comme les conditions naturelles et externes comme l’économie qui font évolués le système.
Le système va se développer de manière générale pour l’essentiel s’il y a des capitaux externes. Les capitaux peuvent venir des imports exports, des plantations… Les capitaux réalisés sur un plan interne ne sont pas énormes et surtout il est tout de suite redistribué ce qui crée des problèmes en capitaux externes mais heureusement il y a les capitaux externes.
Une économie de plantation.





Importation Exportation





















C’est un secteur totalement bloqué. Il y a deux secteurs dominants, le commerce et la plantation (café et sucre).
Il faut tenir compte des petits propriétaires et du colonage partiaire. L’histoire de la Réunion structure l’économie avec une économie externe et avec une logique de plantation avec une demande extérieure. Sur le plan interne, le développement est du principalement à la spéculation voulu par la Métropole.

Une ouverture obligée et dangereuse.

La Réunion comme beaucoup d’îles tropicales est dans une logique d’ouverture obligée et dangereuse. Il a fallu que les petites îles comme la Réunion ait une certaine sécurité dans la vente. Il faut donc un allié (Métropole, anglaise….) qui assure une pérennité du commerce en exigeant une spécialité de l’île. On entre donc dans une situation de dépendance. Ces îles sont habituées à gérer une situation paradoxale dans laquelle on a un allié nécessaire et un allié dangereux (Les Compagnies).

3- La départementalisation et l’impossible import- substitution.

La départementalisation c’est en 1946, la France va considérer que pour la Réunion la meilleure solution c’est de devenir un département d’Outre- Mer en 1946.


Les effets directs.

Cela a pour effet de permettre à la Réunion de disposer : d’infra structure qu’elle n’a jamais connue, du développement des revenus (les fonctionnaires et allocation) et l’application des règles française notamment en matière de droit du travail.

Les effets d’un changement de moteur.


EXTERIEUR




Transferts financiers
Sucre
Marchandises



























Le commerce et le BTP se développent fortement. Et le sucre lui se développe après la 2nde Guerre Mondiale.




Représentation en pourcentage de la population active entre 1946 et 1974.

Population active en % 1946 1961 1967 1974
Primaire 66% 44% 30% 21% (sucre)
Secondaire 19% 21% 22% 20%
tertiaire
Tout public 15% 35% 48% 59%
4% 9% 19% 25%

Les importateurs occupaient une place prépondérante à la Réunion, et sont dans une logique de production ce qui est une raison qui empêche l’industrie de se développé. Et un autre de raison c’est l’effet Vabois c'est-à-dire la labellisation des produits réunionnais.
Pendant la seconde guerre mondiale, les réunionnais pouvaient tout faire avec n’importe quoi ce qui les sauvèrent. Mais après la seconde guerre mondiale les produits réunionnais étaient mal vu car on pensait que c’était des produits fait avec tout et n’importe quoi.

Section 2 : La situation macroéconomique actuelle.

On ne peut pas vraiment comparer car pour la Réunion on a beaucoup de chiffres et en métropole on n’en a pas beaucoup pour les villes jusqu’en 1970 environ.

1- une petite économie, riche et dynamique.

Une petite économie, mais il y en a d’autres.

En terme de PIB : 10 milliards d’€ (2002) ; en 2005 on est à environ 12 milliards d’€ ça représente 0,7% du PIB de la métropole (c’est peu, mais par rapport à la zone, c’est beaucoup). Dans le monde, y’a environ 200 pays dont 50 qui ont un PIB=< 10 milliards.

Mais relativement riche.

PIB par habitant = 12 000€ en 2000 ; + de 15 000 en 2005 (55% de celui de la métropole).
L’indicateur le plus avantageux, c’est le revenu disponible brut par habitant, avec cette méthode on trouve 69,4% par rapport à la France (= revenu des facteurs de production+revenus sociaux+transferts extérieurs…).

Et dynamique de longue période.

PIB + 4,3% de 1993 à 2002 ; depuis 1974 + de 5%, c’est environ le double de la croissance économique métropolitaine.
La productivité apparente du travail = valeur ajoutée/ population active. Pour le secteur marchand, c’est d’environ +6,7% de 1982 à 1990 (2,7% pour la métropole); +4,1% de 1990 à 1999 (1,6% en métropole)
Le PIB par tête progresse de (+2% entre 1982 et 1990)2,6% de 1990 à 1999, c’est modeste par rapport à la croissance démographique (+1,8% entre 1990 et 1999 et 0,5% entre 1982 et 1990).
Le PIB par habitant de la Réunion entre 1993 et 2002 est de 48,5% et celui de la métropole est de 53,3%.
Le RDh est de 57,4% pour la Réunion et de 68,4% pour la métropole.

2- Une économie ouverte, oui, mais.

Dans une économie mondialisée.

Il y a des technologies, des transports de biens, des personnes et des informations (TIC) qui ont permis la mondialisation.
Sur le plan économique, il faut retenir 3 choses :
- les Biens et Services.
- Les investissements directs étrangers (élément fondamental de la mondialisation, mais souvent des transferts nord nord).
- Les capitaux (croissance très forte, mais pas à la Réunion)
On n’a pas les chiffres exacts de l’IDE et des capitaux peut être parce que l’on n’a pas de balance des paiements.

Une ouverture « normale » à l’importation.

Par rapport au PIB on peut calculer un ratio des importations par rapport au PIB qui est d’environ 31,2% en 2002, de 32,5% en 2003 (France : 25%).
Le rapport « normal » est d’environ 60%. Les fournisseurs sont la plupart du temps métropolitains (pour 60%). Il y a peu d’échanges entres les îles de la COI (en 2003 :1,4% ; en 1979 : 3,2%).
En import substitution, en 1975, les rapports importation/PIB=45%, en 1990 40%, en 1995 33%, en 2005 31,5%.
Le fait que la Réunion produit de plus en plus de produits (soit locaux soit d’ailleurs, mais que l’on achète une franchise) fait que l’on importe moins.

Une ouverture très faible à l’exportation.

On peut calculer un taux d’exportation : Biens et Services (tourisme) :
Exportations / PIB= +5,9% en 2002. Entre 1993 et 2000, c’était +7,6% par an.
Au niveau des structures, entre 1993 et 2000, les exportations de biens et services (rhum et sucre) représentait 36,6% et est passé à 18,9%.
L’industrie agro alimentaire hors sucre et rhum est passé de 3,2%(en 1993) à 9,3% (en 2002).
Le tourisme représentait 43,5% et est passé à 51,6% (la première source de tourisme, c’est la métropole, la seconde c’est le Japon.
Le taux d’exportation des biens/ le PIB est de 3,1%(en métropole 28,7%)

Une ouverture dans un seul sens.

La balance commerciale représente un taux de couverture de 7%, cela ne pose pas de problème financier, car il y a des transferts financiers publics (les aides). Le problème du déséquilibre entre les importations et les exportations se trouve au niveau des emplois et de l’activité.




3- Une nouvelle économie ?

La valeur ajoutée marchande et non marchande : croissance marchande.

De 1993 à 2002, la valeur ajoutée marchande est multipliée par 1,72 et la valeur ajoutée non marchande par 1,63.
De 1970 à 1994, le PIB marchand est multiplié par 18 et le PIB non marchand par 16,4.
L’administration = Le rapport VAnm/VAm = 62% (59 en métropole) en 2002 et 21 en 1997, on conclue qu’il y a peut être trop d’administrations à la Réunion.
Les dépenses des administrations par habitant< à la moyenne nationale :
- Salaires publics : 84%.
- Prestations sociales : 61%.
- Formation brut de capital fixe : 82%.

Une économie tertiaire en croissance.

La valeur ajoutée tertiaire est de 84% (38% non marchand et 46%marchand) alors que la valeur ajoutée en 2000 est de 75%.

La marginalisation progressive de l’agriculture.

Le secteur primaire : la valeur ajoutée en 2000 est de 2,6%, en 2003 elle est de 1,9%, il y a un problème de surfaces et de budget pour l’agriculture au fur et à mesures, il y en a de moins en moins.
La pêche à la longue est un secteur en progression : en 1950, il y avait 50 tonnes péchées, en 2005, il y en avait 810 tonnes.

Les progrès de l’industrie.

C’est une petite industrie
En 1993 en terme de valeur ajoutée les industries agro alimentaire représentait 2,6% et l’industrie manufacturière 3,7% et en 1999 l’agro alimentaire représente 2,8% et l’industrie manufacturière 3,7%.
Dans l’industrie agro alimentaire il y a aussi l’industrie sucrière qui et en régression et le croissance de sa valeur ajoutée est de – 4,2% entre 1993 à 2000.

Les services marchands.

Ces services croît en général beaucoup plus vite que d’autre. Mais de 1993 à 2000 il y a un secteur qui passe de 11,6% à 10,4% c’est le commerce.
Ceux qui sont en progressions sont les services hors commerce comme les services au ménage, les services aux entreprises et les services d’hôtellerie. Les services aux entreprises ont une augmentation de 8,3%, les services aux ménages 11,4%, et l’hôtellerie c’est 10,10% dû surtout au tourisme.




4- L’emploi et le chômage.

La population totale progresse vite.

Au 1er janvier 2006 on dénombre plus de 5 000 habitants et d’ici 2030 on pense qu’on sera à 1 030 000. Le taux de croissance moyen est 1,57% par an qui est 4 fois celui de la Métropole. Et entre 1990 et 1999 il y a eu une progression du taux de croissance de 18%.
L’excédent naturel (un résultat naturel) est de 11 300 en 2005, ce qui représente environ 15 000 naissances. On a une migration qui est de 1 500. L’essentielle de la croissance démographique tient essentiellement à l’excédent naturel.

La population active croît plus rapidement.

Population totale.


Age Personnes âgées



Population en âge de travailler



Naissance

La population active croît de 29% entre 1990 et 1999, la population active à la Réunion en moyenne progresse environ de 7 250 personnes par an se décomposant avec :
- L’effet de la démographie ajoute 5 800 en plus.
- Le changement de comportement amène plus de personne sur le marché du travail notamment les femmes ce qui représentent 1450 personnes en plus par an.
Par rapport aux années 80 les hommes se retirent plus du travail ce qui représentent 300 personnes tandis que 1 750 femmes entrent dans la vie active.
Depuis 2000, la population active n’augmente plus de 7 250 mais que de 3 300 personne cela proviendrait du taux d’activité qui diminue pour un certain nombre de personne.

L’emploi qui croît aussi, mais moins vite.

La croissance de l’emploi à la Réunion est plu fort que celui de la Métropole. Sur les années 90 l’emploi croît moins que la population active, on embauche en moyenne 3 050 sur les 7 250 personnes qui se présent sur le marché de l’emploi.
En 1974 le taux de chômage était de 19,2%, 2000 on a un taux de chômage était de 42,1%. On peut dire qu’il a pratiquement doublé en 20 ans ce taux de chômage. Après 2000 on a variation de la population active qui est de 3 050 qui est pratiquement égale à la variation de l’emploi qui est de 3 300. Et en 2005 on a un taux de chômage qui est de 31,9%.
L’importance du chômage à la Réunion fait qu’il y a un nombre important de personnes qui vivent des allocations sociales (inégalités de revenus très important). En terme d’inégalité de revenu le chômage joue un grand rôle, suivant le Rapport des déciles extrême à la Réunion est de 6 c'est-à-dire que es plus riches détiennent 6 fois les revenus des plus pauvre. Le même rapport en Métropole est de 3 donc ce qui signifie qu’à la Réunion les pauvres sont plus pauvres qu’en Métropole et les riches sont aussi riches que les riches de Métropole.
Sur les années 90 il y a plutôt une réduction des inégalité car il y a des rattrapages fait sur les allocation social comme la hausse du RMI, l’ajustement des allocations sur la Métropole.

Quel emploi ?

A la Réunion c’est surtout un emploi salarié à hauteur de 89% en 2004. Il y a de plus en plus de salarié et cela même au niveau mondial. Globalement l’emploi à la Réunion est plus précaire que dans les années 80, on a des gens qui ont des CDD au lieu d’avoir des CDI, il y a aussi le fait qu’un certain nombre de gens qui travail à temps partiel, il y a aussi les emploi aidés qui sont un facteur de précarisation important à la Réunion, ce sont des CDD à temps partiel.
Certaines activité sur les années 1999- 2004 dans le secteur de l’industrie l’emploi à augmenter de 8% ce qui représente 1065 personnes, ce qui est le plus créateur d’emploi c’est le secteur manufacturier avec une augmentation de 10,3% et ce qui crée la plus d’emploi c’est les services aux particulier avec une croissance de 33% (4 310 personnes). Par contre un secteur les plus créateur d’emploi c’est les services aux entreprises qui est aussi de 33% (4351 personnes), l’administration a crée 1732 emplois avec une augmentation de 6,4%. Le secteur à la Réunion marche assez bien même s’il n’est pas à la hauteur du nombre de personnes arrivant sur le marché de l’emploi, mais il reste en amélioration.

Conclusion.

On peut dire que c’est véritablement actuellement une économie à la croisée des chemins, il y a encore beaucoup de choses à faire mais aussi beaucoup d’interrogation. Dans l’exportation on essai depuis longtemps mais on n’arrive pas à remplacer le sucre puisque sa part diminue et donne peu de résultat.
Les transferts publics est problématique puisque l’Etat est d’accord pour dépenser mais veulent dépenser le moins possible.
Le chômage s’améliore mais reste à un niveau (32%) mais on n’est pas prêt d’avoir 10% de chômeur. Il faut vivre avec les aides sociales à dispositions en attendant une situation meilleure. Le travaille au noir est quand à lui de plus en plus traquer puisque les gens ont du travail par dessus la tête en même temps. Les gens qui travail au noir le font pour des sommes modiques puisqu’il ne peuvent en exiger plus.
Toutes les politiques d’emploi ont été utilisées à la Réunion en forçant les entreprises à embaucher par exemple mais les politiques d’emploi n’ont donné aucun résultat très profitable.

La situation sur le plan économique risque d’être plus difficile dans les années à venir car la stratégie de développement a crée plutôt la précarité, car il faut plutôt aider les entreprises, les emplois marchands. On a du mal à savoir si il faut toujours aider l’agriculture.
Il y a un certain nombre de choix à faire.

Section 3: Les politiques économiques.

1- Agir sur la croissance économique.

Le financement extérieur public.

Le solde des transferts financiers est faible. Le secteur des travaux publics entraîne des dépenses importantes. Il y a un effet d’accumulation : les allocations familiales augmentent, cela entraîne : soit le père prend les allocations et va boire, soit la mère s’en occupe et prend en charge l’éducation de ses enfants. Si on augmente le multiplicateur de la dépense, on aura une augmentation des recettes de l’économie. De 1970 à 1991 le solde des transferts financiers publics à augmenté de 60%, puis de 66% jusqu’en 1995 et est redescendu depuis.
Les transferts financiers publics sont assimilés à des chercheurs de rente, les politiciens ont cette logique que dès qu’ils ont besoin d’argent, ils font appel à l’Etat.
La porte du changement s’ouvre de l’intérieur : on doit faire le nécessaire pour ne plus dépendre de l’Etat.

La promotion des exportations.

Le SLAE = soutien logistique a l’exportation finance le transport. Un club export est un club qui réunit des exportateurs, cela les permet de s’entraider et de se renseigner.
Le VIE = volontariat international des entreprises.
Il y a quelques exportations même si les exportations restent faibles. Les exportations à la Réunion concerne 550 entreprise sur un total de 28 000, cela concerne un salarié sur 50 qui travail pour l’export, il y a un déficit très important.
Il ne faut pas vraiment opposé exportation et import substitution puisque l’import substitution peut aussi bien être remis en cause tout comme l’export. Il faut effectivement promouvoir l’exportation sans oublier de soutenir l’import substitution.
L’investissement direct à l’étranger commence à se faire et cela renforce les entreprises, favorise la main d’œuvre et l’exportation.
Pour l’instant on a encore peut de résultat puisqu’il y a qu’une minorité qui s’intéressé au monde extérieur.

Le développement du tourisme.

C’est une activité qui est tout a fait assimilable à l’exportation mais là c’est une exportation sur place puisque les clients se déplacent pour consommer.
C’est un secteur à forte concurrence et qui est aussi une activité fragile (chikungunia) et la Réunion est en difficulté mais en ce qui concerne la Réunion les difficultés date depuis les années 2000. En effet il y a eu une très forte croissance dans les années 90 mais en 2000 il n’y a plus eu de croissance du tourisme cela est du à peut être une difficulté de définition du produit, on a beaucoup de mal puisque l’on voudrait bien faire venir beaucoup de touriste de plage mais la Réunion reste difficile à vendre puisqu’elle a autant en mer qu’en montagne.

Les secteurs innovants.

Les ménages sont de grands consommateurs, ils contribuent ainsi à l’importation mais aussi à la croissance des services locaux.
Les consommateurs peuvent être aussi les entreprises et non pas seulement les ménages, cela se matérialise par les importations et la croissance de la productivité. Dans les entreprises on a plutôt intérêts à les faire consommer du matériel innovant pour qu’il puisse garder leur placer sur le marché. Ces entreprises créent aussi les emplois avec une production locale. L’exemple d’un pays qui a réussi comme ça c’est la Finlande, ils ont décidés de se spécialiser dans la téléphonie mobile et cela a très bien marché pour eux.
Il y a beaucoup de pays en ce moment qui essaient d’innover dans les technologies de l’information et de la communication soit sur le plan des services ou de création. C’est l’exemple de la technopole ou l’association de professionnel l’A.R.T.I.C.

La défiscalisation.

C’est une politique déjà ancienne à la Réunion connu depuis 1986 avec la loi Pons mais cela a commencé bien avant. La défiscalisation consiste à payer diminuer l’impôt sur le revenu à condition de faire un investissement dans un DOM, c’est donc une incitation fiscale d’investissement.
Cela peut être un investissement productif mais aussi un investissement dans le logement. L’ennuie c’est qu’il y a des inconvénients, par exemple dans les logements c’était les prix du logement et le prix du terrain. Mais ce système d’investissement semble se ralentir et dans le cadre de la Réunion la défiscalisation est juste un accélérateur mais à la Réunion on a affaire à un espace très limité et on a besoin de plus en plus d’espace pour les logements.
Dans le secteur du logement il y a eu beaucoup de dérapage et la défiscalisation a fait augmenter les prix des logements et des terrains. Ceux qui travail dans le bâtiment sont peut intéressé par une marge restreinte et ils sont plus intéressé par les défiscalisations et c’est le logement social qui en a pâtie. La défiscalisation a aussi précipité un peu la crise sociale en matière de logement.
La défiscalisation semble fonctionner même si on a un gros problème d’évaluation des montants défiscaliser, après les présidentielle il semble que quelque chose sera fait en matière de logements sociaux.

2- Agir sur le marché de l’emploi.

Contrôler les migrations.

On peut utilisé la mobilité pour envoyer les gens ailleurs mais on peut faire en sorte aussi qu’il y ait moins d’entrée avec la préférence régionale.
La mobilité ce n’est pas une mauvaise idée mais il faut se méfier des coûts sociaux que cela peu engendrer si cela ne marche pas bien ou pas ou encor qu’il marche très bien. Il faut donc un accompagnement dans la mobilité. Il y a une opportunité qui tient à la démographie puisqu’en France métropolitaine la population vieillie et qu’il y aura un départ massif en retraite dans quelques années.
Il y aussi la préférence régionale mais elle ne va pas avec la loi puisqu’ elle contribuerait à une discrimination.

Les incitations financière à la sortie du marché du travail.

On essai de mettre en place des choses qui attraient les gens à sortir du marché du travail pour qu’il soit remplacer par quelqu’un qui est au chômage. Cela se traduit par l’allocation parentale dans le système de l’éducation, le système de préretraite.
L’allocation parentale d’éducation est une chose qui marche très bien, la préretraite n’est pas très incitative sur le plan financier.
Sur le plan économique la femme qui sort du circuit du travail serait supposer rentrer chez elle et rien faire. L’allocation parentale d’éducation sur le plan économique est nulle mais sur le plan familial c’est plus que rentable. On encourage la recherche du travail pour les chômeurs, s’ils ont un travail avant, ils reçoivent un peu plus de RMI que la normale. Si y’a plus de travail ou si on a plus de 50 ans, on reçoit le RSO (revenu de solidarité) et il sort des statistiques du chômage (RMI).

Les incitations financières à l’embauche.

Si le prix du travail baisse, l’embauche augmente, c’est ce que l’on appelle la flexibilité. Le profit augmente donc, il y a un effet d’aubaine, tout le monde est content sauf ceux qui travaillaient déjà, vu que le prix du travail a baissé. Cela a un effet sur la rentabilité de l’entreprise, les charges sociales baissent parfois ou sont exonérées.

3- Divers.

Ralentir les progrès de la productivité.

Il y a une croissance économique forte mais l’emploi stagne, car la productivité du travail augmente, si elle baisse, alors, on emploiera plus.

Développer l’économie alternative (emplois non marchands).

Il faut des emplois à temps plein (exemple à l’ONF des équipes), encadrés.

Des modifications institutionnelles.

Exemple de la bi départementalisation. On doit donner la priorité à l’innovation, c’est primordial

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